Saison 3


Titre anglais
: Wet wire

Pemière diffusion : 10/05/96
Ecrit par : Mat Beck
Réalisé par : Rob Bowman
Classement :
Un homme, Joseph Patnik est arrêté et placé en asile psychiatrique pour avoir assassiné sa famille. Mais celui-ci affirme qu'il a tué cinq fois le même homme. Mulder s'intéresse à cette affaire et se rend avec Scully à la maison du meurtrier. Là-bas, ils découvrent de nombreuses cassettes enregistrées. Les deux agents visionnent les cassettes toute la nuit. Le lendemain, un autre meurtre a été commis. Alors que Mulder commence à penser que cette affaire a un rapport avec la télévision, Scully est de plus en plus bizarre et soupçonne Mulder de la trahir...
 
Devant le motel :

Scully a disparu après avoir tiré sur Mulder.
Il essaye donc de la retrouver à l'aide de Skinner et de ses hommes.
Mulder : - Ces recherches sont menées comme s'il fallait retrouver un prisonnier évadé.
Skinner : - Je partage votre inquiétude au sujet de l'agent Scully mais le fait est qu'elle a tiré sur vous et sur un civil à quatre reprises cette nuit !
Mulder : - J'en suis bien conscient mais on devrait dire à ces officiers de ne pas l'agresser lorsqu'ils la trouveront !
Skinner : - Que doivent-ils faire ?!
Mulder : - Uniquement la garder jusqu'à ce que j'arrive. Je sais qu'elle m'écoutera !
Skinner : - Ce n'était pas le cas cette nuit !
Mulder : - Parce qu'elle n'était pas responsable de ces actes, elle souffre d'une espèce de psychose paranoîaque !
Skinner : - Provoquée par quoi ?
Mulder : - Je ne saurais pas vous l'expliquer exactement mais c'est en relation avec certains enregistrements vidéos que nous avons trouvés récemment.

Chez les Bandits solitaires :


Mulder est chez les Bandits solitaires. Il reçoit un coup de téléphone. Il reste une longue minute à l'écoute puis dit :
Mulder : - J'arrive tout de suite !
Il raccroche.
Frohike : - Quoi de neuf ?
Il se lève et commence à partir.
Mulder : - La police du Maryland croit avoir retrouvé Scully !
Frohike : - Elle va bien ?
Mulder : - Non...
Mulder regarde le sol.
Mulder : - ...ils me demandent de venir identifier le corps.
Morgue du Com :

Mulder arrive en voiture et se gare dans le parking sous-terrain de la morgue. Il reste un instant dans la voiture en se prenant la tête dans ses mains.
Il marche vers la porte d'entrée mais se fait arrêté par une voiture dans laquelle se trouve l'homme qui l'avait informé de cette affaire.
L'informateur : - Montez !
Mulder : - J'ai pas le temps, on se verra une autre fois.
L'informateur : - Ils vous guettent ! Montez avant que nous soyons morts tous les deux !
Mulder : - C'est intéressant c'que vous dites, ma collègue l'est peut-être déjà !
L'informateur : - Ca ne me regarde pas !
Mulder : - Je vous signale que nous en sommes là à cause de vous !!
 

L'informateur : - Ne parlez pas si fort !
Mulder : - Qui êtes-vous ? Qui vous envoie ?
L'informateur : - Vous perdez du temps : pendant que vous cherché votre collègue ils détruisent les preuves !
Mulder : - Qui ?
L'informateur : - Suivez la trace des preuves ! Si vous ne le faites pas, demain les parties responsables seront hors d'atteinte !
Enervé, Mulder donne un coup de pied dans la voiture et continue à se diriger vers la porte d'entrée de la morgue.
Mulder s'avance vers un médecin qui se trouve devant une fenêtre avec le store baissé qui cache la femme décédée.
Le médecin : - Je dois vous dire qu'une patrouille de motards a trouvé le corps sur une route de campagne à environ deux heures de l'après-midi. Dénudée et le front troué par une balle.
Mulder ferme les yeux.
Le médecin : - Vous êtes prêt ?
Mulder : - J'vais l'faire !
Mulder reste un long moment devant le store fermé puis l'ouvre. Il reste longuement immobile puis dit :
Mulder : - C'n'est pas elle !

Résidence des Scully :

Mulder frappe plusieurs fois à la porte de la résidence des Scully. Margaret Scully finit par ouvrir.

Mulder : - Mme. Scully ! Elle est ici ?
D'un air gêné :
Margaret : - Non !
Mulder : - Vous ne répondiez pas au téléphone !
Margaret : - Je vous appellerai dès que j'aurais des nouvelles.
Mulder : - Il faut que je la voie !
Margaret : - Allez vous en ! Allez vous en !
Mulder : - Pardon !
Mulder force le passage et entre dans le salon.
Mulder : - Où est-elle ?
Scully sort d'un coin de la pièce et pointe son arme sur Mulder.
Margaret : - Dana pose cette rame !
Mulder : - Je suis là pour t'aider !
Scully : - Je te l'ai dit maman, il est chargé de me tuer !
Mulder : - Je suis avec toi, tu le sais !
Margaret : - Pose cette arme Dana !
Mulder : - Scully, écoute-moi très attentivement ! Tu ne le sais pas mais tu es malade. De la même maladie qui a poussé les autres meurtriers à tuer. Quelle soit ton opinion sur moi, tu ...
Scully : - Recule Mulder !
Elle enclenche la gâchette.
Margaret : - Tu n'est pas dans ton état normal. Dana, il te dit la vérité !
Scully : - Non, je sais que non maman ! Je sais qu'il m'a toujours menti ! Il n'a jamais eu confiance en moi !
Mulder : - Scully tu es la seule en qui j'ai confiance !
Scully : - Tu es de leur côté ! Du côté de mes ennemis ! Avec eux tu as participé à mon enlèvement. Tu as mis cette chose dans ma nuque. Tu as tué ma soeur aussi !
Margaret : - Ce n'est pas vrai Dana !
Scully : - Si !
Margaret : - Voyons Dana, écoute-moi !
La mère de Scully se met devant Mulder.
Scully : - Maman écarte-toi !
Margaret : - Tu as confiance en moi oui ou non. Tu sais que je serais incapable de te nuire et que je ne laisserais personne te faire du mal. C'est pourquoi tu es venue ici non ?! Tu sais que tu es en sécurité ici ! Pose cette arme Dana !
Silence. En s'avançant vers elle :
Margaret : - Pose-la ma chérie. Allons pose-la !
Scully éclate en sanglots dans les bras de sa mère.

Centre médical de Georgetown :
 
Mulder frappe à la porte de la chambre d'hôpital de Scully puis entre en levant les mains pour lui montrer ironiquement qu'il n'a pas d'arme. Margaret Scully qui était présente s'en va et Mulder s'installe à côté du lit de sa coéquipière.
Mulder : - Comment tu te sens ?
Scully : - J'ai honte Mulder. J'étais si sûre de moi ! De ce que j'entendais, de ce que je voyais. On aurait dit que le monde entier était chamboulé ! Je voyais des ennemis partout !
Mulder : - C'est ce que je rescens la plupart du temps !
Scully : - Je croyais que tu allais me tuer !
Mulder : - Ca ne m'étonne pas ! J'me suis renseigné : Joseph Patnik croyait qu'il tuait un criminel de guerre bosniaque, un homme décrit par les médias comme un nouvel Hitler. Or le père et la mère de Patnick sont des survivants des camps !
Scully : - Où veux-tu en venir ?
Mulder : - Hélène Rid..., elle avait peur que son mari lui soit infidèle. Tu ne vois pas quel schéma se dégage ?! Imagine que ce signal vidéo, je ne sais comment, ait réussi à transformer l'anxiété des gens en une espèce de démence. Un réalité virtuelle de leur pire cauchemar !
Scully : - Comme moi croyant que tu me trahissais Mulder ! Tu te rends compte que j'en étais arrivée à croire que tu étais de leur côté !
Mulder : - Pourquoi ça ?
Scully : - Tu sais cet homme, celui qui fume tant de cigarettes : j'étais persuadée que je l'avais vu assis avec toi dans ta voiture sur le parking de l'hôtel. Tu étais en train de.. de lui faire ton rapport et de lui remettre une cassette vidéo ... c'est insensé !
 
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