- Appartement de Mulder -
Couloir
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- Mulder rentre
chez lui, il enlève sa veste et s'assied à
son bureau. Il ouvre un tiroir et en sort un album
photos. Il le feuillette et trouve une photo de lui quand
il était plus jeune, et voit Kurtzweil dans le
fond. On frappe à la porte, Scully ouvre et
entre.
- Mulder : - Qu'est-ce
qui se passe ?
- Scully : - Salt Lake
City, Utah. Mutation à effets immédiats.
- Pause.
- Scully : - J'ai
déjà remis à Skinner ma lettre de
démission.
- Mulder : - Tu ne
peux pas tout lâcher maintenant.
- Scully : - Si je le
peux... Je me suis demandée si j'allais t'annoncer
ça personnellement ou...
- Mulder : - On est
à deux doigts de trouver quelque chose. On est
à la veille...
- Scully : - Tu es
à la veille, Mulder. Ne me fais pas ça,
j't'en prie !
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- Mulder se
lève et hausse le ton :
- Mulder : -
Après tout ce que tu as vu hier soir, après
tout ce que tu as vu tu pourrais partir comme ça
!!
- Scully : - C'est
déjà fait, le sort en est
jeté.
- Mulder : - Je
t'assure que j'ai besoin de toi sur ce coup.
- Scully : - Non
c'n'est pas vrai, Mulder. Tu n'as pas besoin de moi ! Je
ne fais que te brider. (pause)
Il faut que j'y
aille.
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- Scully sort dans
le couloir. Mulder hésite quelque seconde puis la
suit.
- Mulder : - Si
ça t'arrange de croire ça pour t'en aller
la conscience tranquille alors crois-le mais tu te
trompes !
- Scully : - Quel
devait être mon rôle quand j'ai
été affectée à ton bureau ?
De débiner ton travail, de te mettre au pas, de te
discréditer.
- Mulder : - Mais, tu
m'as sauvé. Même... même si j'ai pu le
trouver pénible et frustrant, ton maudit
rationalisme scientifique m'a sauvé des dizaines,
des milliers de fois ! Tu m'as obligé à
être honnête. Tu as fait de moi un homme
sensé. Je te dois tout, ... et toi tu ne me dois
rien.
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- Elle commence
à pleurer.
- Mulder : - Je ne
sais pas si j'ai envie de continuer seul...
- Je ne sais pas si je
pourrais. (pause)
Et si j'abandonne aujourd'hui ils vont
gagner.
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Scully regarde
Mulder. Elle marche vers lui et ils se prennent dans leurs
bras.
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Scully prend la
tête de Mulder et l'approche d'elle pour embrasser son
front.
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Leurs fronts se
touchent.
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Mulder met ses
mains autour du cou de Scully.
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Ils se regardent
à nouveau. Scully pleure.
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Tout en lui
caressant légèrement la joue, Mulder rapproche
ses lèvres des siennes.
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- Leurs
lèvres se touchent mais tout à coup, Scully
détourne la tête en poussant un
gémissement.
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- Scully : - Oh mon
dieu !
- Comme s'il avait
fait quelque chose de mal :
- Mulder : - Pardon
!
- Scully : - Oh non...
quelque chose m'a piqué !
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- Scully
passe sa main dans son cou et en sort une
abeille.
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- Il passe à
son tour la main dans son cou et dit :
- Mulder : - Elle a
dû se glisser sous ta chemise.
- Elle commence
chanceler.
- Scully : - Mulder
!
- Mulder : - Mmmm
?
- Scully : - Je me
sens bizarre ! j'ai ...
- Mulder : - Quoi
?
- Scully : - ...une
espèce de douleur dans la poitrine !
- Mulder : - Quoi
?
- Scully : - ...une
douleur ...
- Elle perd
l'équilibre. Mulder la rattrape.
- Mulder : - Scully
!!
- Scully : - Mes
fonctions motrices sont atteintes...
- Mulder : -
Allonge-toi.
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- Mulder l'aide
à s'allonger par terre, tout en douceur. Elle a du
mal à respirer.
- Scully : - Mon pouls
est très faible ...j'ai ... un drôle de
goût au fond de la gorge...
- Mulder : - Ca doit
être un choc anaphylactique.
- Scully : - Non j'ai
aucune allergie...
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- Mulder court dans
son appartement pour appeler les urgences. Au
téléphone :
- Une voix : - Police
secours, je vous écoute !
- Mulder : - Agent
Spécial Fox Mulder. Envoyez-moi des secours j'ai
un agent qui s'est trouvé mal !!!
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- L'image
suivante, on voit Scully sur un brancard et Mulder
à côté qui la regarde se faire
emmener par les médecins.
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Les
conspirateurs -
Le
bouche à bouche