Titre: Au coeur de la nuit Auteur: L'agent Amzo E-mail: amzo@net-up.com Ecrit le: 10/09/2000 Avertissement: G CatÈgorie: shipper, spoiler, MSR Spoilers: Cette fanfic se dÈroule durant l'Èpisode All Things, avant le teaser. Mots-clÈs: rÈciproque, nuit, coeur et ... Mulder et Scully! RÈsumÈ: Voici ce qui s'est passÈ, la fameuse nuit d'All Things, selon mon imagination Disclaimer: Les personnages de Mulder et Scully ne m'appartiennent pas du tout. C'est pas une nouvelle, mais ils appartiennent ý Chris Carter, ý 1013 productions et ý la Twenthieth Fox Century. Et en plus, jamais pas un rond, donc pas la peine de m'intenter un procËs! Au coeur de la nuit: La journÈe Ètait radieuse, presque trop belle pour la ville de Washington. Scully avait encore en tÍte les rÈcents ÈvÈnements: Daniel, sa fille et Mulder. Et ce dernier l'obsÈdait, comme jamais un homme ne pourrait hanter les pensÈes d'une femme. Mais elle ne pouvait pas s'en empÍcher, c'Ètait plus fort qu'elle. Et cette nuit... Elle avait l'impression vive et marquante d'avoir fait une Ènorme bÍtise, comme une adolescente Èperdue et h’tÈe, voire influencÈe. Il ne l'avait absolument pas forcÈe. Tout Ètait arrivÈ spontanÈment, sans que l'un ou l'autre ne soupÁonne l'existence, un jour ou l'autre, d'un des ces moments. Mais Áa s'Ètait produit, on ne pouvait revenir en arriËre et Scully se sentait presque incapable de porter le mÍme regard sur Fox. Et cette nuit... C'Ètait hier soir... Elle s'en rappela... Ce soir-lý, ils avaient discutÈ. Normalement, mais simplement Scully Ètait particuliËrement lasse et songeuse. Mulder avait eu l'impression dÈsagrÈable d'avoir ratÈ une partie, une Ètape importante de la vie de son amie. Il s'en voulait, toujours secrËtement. Et elle s'Ètait abandonnÈe sur son Èpaule, endormie, comme une enfant, ou un ange perdu. Il s'Ètait contentÈ de la recouvrir d'une couvertures aux couleurs merveilleuses, en la regardant d'un regard protecteur et amoureux. Il s'Ètait levÈ, en silence, discrËtement. Il se dirigea vers sa salle de bain et s'observa un instant dans le miroir. Il demeurait toujours cet homme grand, brun au visage distinguÈ. Il retira son chandail et se retrouva en tee-shirt gis. Puis il partit dans sa chambre et captant le moindre de ses soupirs, de sa respiration lente et endormie. Elle restait sur ce canapÈ noir, sommeillant. Il jeta son pull sur une chaise et dÈfit les couvertures. Il faisait nuit et il se devait de se reposer avant le lendemain. Il devait Ítre en forme pour affronter la journÈe de labeur du lendemain. Il retira son tee-shirt pour en enfiler un autre, blanc, qui lui servait habituellement de pyjama. Et il repartit au salon, la regarda encore une fois. Elle Ètait superbe, ainsi abandonnÈe. Il n'osait la rÈveiller. Elle allait donc passer la nuit sur son canapÈ, ne se souciant de rien. Pourtant, elle bougea dans l'ombre et Fox perÁut ce mouvement. «a y est, elle venait de se rÈveiller et le regardait ý travers des pupilles groggy et mi-close, les cheveux en batailles, se dÈfaisant dÈjý de la couverture multicolore apposÈe par Mulder. Et elle articula d'une voix rauque, et matinale, alors que la nuit ne faisait que rÈellement commencer: - Mmmmh...Mulder? Il sourit: -Oui? -Je me suis endormie? -Oui, mais tu peux rester, tu sais. -Non, je... Elle parut soudainement confuse, gÍnÈe. Elle se leva, remis ses chaussures. Son ’me Ètait une tempÍte. Ses pensÈes Ètaient de multiples filets emmÍles. Son coeur Ètait un tambour battant de faÁon saccadÈe. Son visage semblait tout reflÈter, et les reflets de la nuit pÈnÈtrante, et les reflets de son ’me perturbÈe. Mulder devenait lui aussi dÈrangÈ par ce changement d'attitude. Il pensait l'avoir effrayÈ et se montrant secrËtement trop tendre. Elle ne put sourire, crispÈe. Elle se dirigea vers la porte, mais les paroles de Fox l'arrÍta: -Excuse-moi, Scully, je suis dÈsolÈ... Elle parut surprise: -Pourquoi voudrais-tu que je t'excuse, voyons? -Je ne sais pas, mais... -Tu n'as rien fais. Oh, mais tu dis peut-Ítre Áa ý cause de mon attitude et... -Non, non! Coupa-Fox Je... Je suis perdu. C'est Ètonnant. -Et quoi donc? -Je pensais si bien te connaÓtre, et pourtant je m'aperÁois que... -Mais tu me connais et... Il lui coupa la parole une seconde fois: -Non, ce n'est pas Áa. Je te connais, oui. Mais aprËs ces annÈes, j'ai du mal ý te voir comme Áa... -Comme quoi? Fit-elle, de plus en plus intriguÈe. -Comme une femme envers un homme... -Je ne vois pas de... -Non, c'est moi, je suis stupide, oublies tout. -Non, attends. Tu voulais parler de Daniel? -Je crois, Áa me bouleverse. RÈpondit-il, hÈsitant -Tu ne me vois pas en femme? -J'ai... Enfin, j'avais... L'impression que tu n'avais pas de vie avant de me connaÓtre. -J'ai rencontrÈ des hommes, Mulder. Certains que j'ai aimÈ, d'autres que j'ai hais. -Je sais, Scully. Tout comme j'ai rencontrÈ des femmes. Mais ce docteur, lý, Daniel, il a semblÈ si important et ... -Il a ÈtÈ important. -Oui, je sais. Mais j'ai du mal ý t'imaginer avec un homme. Elle sembla blessÈe, au coeur de sa fÈminitÈ: -Pourquoi Áa? -Non, ne te f’ches pas, je t'en prie. C'est au fond de moi que je ressens ce malaise. A chaque fois que j'entends parler d'un de tes hommes. - «a s'appelle de la jalousie. -Non, c'est autre chose. J'ai peur... Qu'on te fasse du mal. Je connais les hommes pour en Ítre un. Certains sont... -Des salauds? -Oui... -Et, Mulder, pourquoi me dis-tu Áa? -Parce que ma vie aussi a changÈe, de faÁon radicale. -Gr’ce ý qui? A l'agent Fowley? Elle se rendit compte que ce qu'elle venait de dire avait le gošt destructeur et amer du fiel et se ressaisit: -Oh, excuse-moi, Mulder, je... -Non, non. C'est pas grave. Mieux vaut que tu rentres chez toi, Scully. -Mulder, attends. Pourquoi ta vie a-t-elle changÈe? -Je ne sais pas. Depuis que tu es lý, et surtout depuis ce soir, je crois. -Pourquoi? -Je te dÈcouvre et tu ne sais pas ý quel point c'est effroyable de dÈcouvrir qu'on ne connaÓt pas une personne aussi bien que l'on pensait. -Tu me connais mieux que quiconque. Elle se rapprocha de lui pour se poster ý moins d'un mËtre de lui. Et il poursuivit le dialogue: -Je ne te connais pas aussi bien. C'est vrai, je crois que je suis jaloux. -Je ne suis pourtant pas ton objet ou ta femme. -Je le sais, mais j'en ai la sensation. -Que je suis ta femme? -Non, que tu es ma propriÈtÈ. Ne t'offenses pas, c'est instinctif. -C'est pour ... -...te protÈger. Coupa-t-il -Je n'appelle pas Áa de la protection. -Comment qualifieriez-vous mon Ètat, docteur Scully? -J'appelle Áa de l'amour. -Tu crois? -Peut-Ítre... Ils se sourirent. Et Mulder lui dit: -Si c'est vraiment de l'amour, c'est le sentiment le plus profond qui ait envahit mon Ítre. -Tu es amoureux, toi? -Un martien, Áa a un coeur, tu sais. -Amoureux de moi? -Je...je crois. Et c'est, peut-Ítre, rÈciproque. Elle sourit: -Je ne sais pas, ý toi de me le dire. Tout redevint sÈrieux. Les yeux d'un bleu lagon de Dana plongËrent ý corps perdu dans les yeux verts sombres de Fox. La tension devenait palpable, et si forte. Les deux agents se regardaient, hÈsitants entre leur instinct dictÈ par leurs coeurs, ou bien la rËgle que la bonne sociÈtÈ leur avait fÈbrilement enseignÈe. Mais le coeur guide les gestes, et ils ne faisaient pas exception ý la rËgle. Scully vint se blottir contre le torse de Fox, palpant ses sentiments resurgis d'adolescente. Il huma ses cheveux roux et l'enlaÁa, doucement. Ils restaient tous deux hÈsitants quant ý la conduite ý adopter. Puis ils se dÈtachËrent pour s'embrasser, comme ce premier jour de l'an 2000. Un baiser timide et chaste qui devint plus passionnÈ au fur et ý mesure que chacun dÈcouvrait ses sentiments rÈels. Enfin, ils daignËrent se dÈtacher, avec une douceur infantile. Et Fox ne pouvait s'empÍcher de demander: -J'ai besoin de savoir si...si c'est rÈciproque. Je ne te demande rien d'autre. Je veux savoir si tu...je ne veux rien prÈcipiter, mais juste savoir, te connaÓtre... -Je t'aime, je te le jure, et tu me connais mieux que personne. Un nouveau baiser ou ils partagËrent un instant leurs souffles et leurs salives. Et leurs corps alourdis se dirigËrent vers la chambre. Ils tombËrent sur le lit, comme pierres chutant dans le lit d'une riviËre. Mais ils semblaient confus, hÈsitants et Mulder parut gÍnÈ: -Scully, je... -Tu ne me forces pas... -Je sais, je pensais que tu allais t'enfuir. -Non, parce que je t'aime. Je veux rester ici, pour la nuit. -Tes dÈsirs sont des ordres, fit-il en souriant, charmeur. Et leurs mains glissËrent sur leurs corps Èperdus, mÍlant leurs fragances, leurs sueurs et leur amour. Une vÈritable communion des coeurs. Tout s'enchaÓna, naturellement et amoureusement. Les esprits passagers pouvaient contempler cet Ètrange balai nuptial qu'ils formaient au creux de cette confortable couche qu'Ètait le lit de Mulder. Puis, ils s'endormirent, alourdis par leurs muscles engourdis. L'un contre l'autre, nus, sans aucun secret gardÈ. Ils se connaissaient par coeur, corps et ’mes. Et le matin perÁa les stores, brutal et vigorant. Dana se rÈveilla et observa le corps de Mulder blotti dans un recoin du lit, sommeillant comme un chiot couvÈ par sa mËre. Elle se leva et s'habilla. Puis, elle partit ý la salle de bain, n'osant pas le rÈveiller. Elle devait retourner chez elle pour se prÈparer ý une nouvelle journÈe de travail au sien du FBI. Elle sortit de la salle d'eau, pour retourner ý la chambre. Elle percevait le lointain bruit obsÈdant et incessant d'une goutte d'eau s'Ècrasant contre l'Èmail du lavabo ou de la baignoire. Elle rÈcupÈra sa veste, abandonnÈe sur le lit, et la revÍtit. Puis elle jeta un dernier regard ý Mulder, hÈsitant encore ý le prÈvenir de son dÈpart. Elle n'en fit rien et quitta les lieux, le laissant dormir dans la profondeur des songes. Et la voilý ý prÈsent face ý la porte de leur bureau, tiraillÈe entre son devoir professionnel et son envie de s'enfuir. Elle pÈnÈtra dans le bureau ou Mulder l'attendait. Il se contenta de l'accueillir en souriant, et de venir dÈposer un baiser sur sa joue. Puis ils commencËrent ý discuter...de leur prochaine enquÍte. Mais tout semblait diffÈrent, et leur coeur s'Ètaient mÈtamorphosÈs, temples insondable de sentiments rÈciproques... Tout changeait au fond d'eux- mÍmes, mais au travail, ils devaient conserver leur habituelle rigueur professionnelle. Intentionnellement ou non, rien ne sera plus pareil... FIN C'est pas ma premiËre fanfic, mais c'est ma premiËre ý Ítre diffusÈe! Donc, si vous voulez m'envoyer des feedbacks, je dis pas non. RÈponse assurÈe! L'agent Amzo amzo@net-up.com