RETOUR VERS LE PASSE AUTEUR : Sabrina (sabrina.das@wanadoo.fr) RESUME : je me suis aidée des épisodes Requiem, Existences et Aux frontières du jamais pour construire cette histoire. Ainsi que du fameux film de James Cameron, Terminator II. Un clin d¹¦il à Robert Patrick (L¹agent Dodgett) qui a incarné le T1000. Même si au début j¹étais contre l¹arrivée de Dodgett (Robert P) au sein de la série, j¹étais une imbécile car, apparemment, j¹ai vu quelques extraits des épisodes de la 8ème saison, et il faut bien reconnaître qu¹il se débrouille pas trop mal. Bien-sûr, ce n¹est pas comme David ou Gillian, mais laissons-lui une chance de prouver ce qu¹il vaut. Cette histoire est la suite de mon premier script. C¹est aussi ma façon de souhaiter la bienvenue ainsi que bonne chance à Robert Patrick au sein de la communauté des X-Files. Bonne lecture et n¹hésitez pas à m¹envoyer vos réactions. WASHINGTON 29 décembre 2027. Dehors, une tempête de neige faisait rage. Les aliens n¹avaient pas attaqué depuis le début de la tempête il y a maintenant 5 jours, le jour du réveillon. Tous les hommes profitaient d¹un repos bien mérité. Tout le monde sauf un, le chef de résistance, Emmanuel Fox Mulder. C¹était un jeune homme de 26 ans d¹un mètre quatre vingt-dix. Il avait exactement le même physique athlétique que son père. Ses cheveux noirs coupés très courts en brosse renforçaient le regard déterminé et dur du jeune homme. Cependant, on pouvait lire dans ses yeux verts de la sagesse et donnait l¹impression, que malgré son jeune âge, il avait tout vu (surtout des choses horribles).Ce qui n¹était pas tout à fait inexact. Il avait les traits du visage légèrement rude de son père mais à la fois le visage rond de sa mère. Il n¹arrêtait pas de penser à ce qu¹il avait découvert juste avant la trêve. Lors d¹une patrouille de surveillance près d¹une base alien, il avait découvert que les aliens avaient mis au point un projet de voyage dans le temps. Pourquoi ? Seul Dieu le sait. C¹est pourquoi il avait mis sur le coup une scientifique, Lisa Ianelli, dont la spécialité était justement les voyages dans le temps. Lisa a été secourue par l¹un des hommes de la résistance que commande Emmanuel alors qu¹elle allait se faire capturer par les aliens. Alors qu¹elle se faisait soigner par les médecins de la résistance, elle appris que ces hommes étaient dirigés par le fils de deux personnes qu¹elle avait rencontré et connu en 1997. Ces deux personnes étaient deux agents du F.B.I. Fox Mulder et Dana Scully. Ils s¹étaient entre-aider lors d¹une enquête sur une série de meurtres perpétrés justement par le petit ami de Lisa qui venait du futur en homme agé. Lorsque Emmanuel lui a demandé de continuer ces travaux pour le compte de la résistance, elle avait aussitôt accepté. Emmanuel était en train d¹attendre les résultats finaux des travaux de Lisa avec le reste des hommes de la résistance. Le QG était un immense bunker enfoui à vingt mètres sous terre. Le sol accès à la bas était par un ascenseur qui donnait dans les décombres de l¹ancien siège du F.B.I. C¹était un risque à prendre de s¹enfouir sous terre si profondément mais les aliens possèdent des détecteurs de chaleur humaine très performant sur 10 mètres. Cela maintenant 13 ans que la résistance a élu domicile dans ces lieux. Le précédent siège se situait dans l¹Oregon, à Bellefleur. C¹est en Oregon, que le père d¹Emmanuel a été enlevé par les extraterrestres il y a maintenant 28 ans et rendu à sa mère, Dana, 6 mois après. Mais c¹est aussi dans l¹ancien QG de l¹Oregon que Emmanuel a vu de ses yeux d¹adolescent alors qu¹il n¹avait que 15 ans, ses parents se faire massacrer sous ses yeux par les aliens lors d¹une attaque. Son père, Fox avait voulu protéger sa famille des soldats aliens (de gros lézards d¹au moins deux mètres de haut dont les extrémités des doigts se terminent par des griffes puissantes). Il avait réussit à en tuer deux lorsqu¹un alien réussit à s¹emparer de lui. Sa mère avait porté secours à son mari grièvement blesser mais les aliens se sont emparer d¹elle et lui ont fait subir le même sort. Le jeune Emmanuel, en voyant cela, réussit à atteindre l¹arme de son père et a tué quelques ennemis mais un alien plus résistant que les autres le blessa au visage. Il bascula en arrière sous le choc et tomba à terre. Alors que l¹alien se jeta sur lui, l¹extraterrestre se fît abattre en plein « vol ». L¹auteur du tir était John Dodgett, l¹un des membres de la résistance. Sur une centaine de personnes, seule une vingtaine ont survécu à cette escouade meurtrière des aliens. Même Skinner et les Lone gunmen sont tombés sous les griffes des extraterrestres colonisateurs. John Dodgett était un ancien collègue des parents d¹Emmanuel et était devenu un ami intime de la famille. Lui aussi avait survécu par miracle à l¹attaque des aliens. John avait bien vieilli et n¹aillait plus sur le champs de bataille mais il s¹occupait de la formation des jeunes recrus. Emmanuel le considérait comme son père adoptif. Il lui avait appris tout ce qu¹il sait. John était un ancien marine et flic de l¹ancienne ville de New-York avant d¹entrer au F.B.I. Emmanuel en repensant à cette nuit d¹horreur se passa la main sur le côté gauche de son visage. Trois cicatrices parallèles partant de l¹arcade sourcilière et descendant jusqu¹au bas de la joue gauche. C¹était le témoignage de cette fameuse attaque. Il était tellement plongé dans ses pensées qu¹il n¹entendit même pas John s¹approcher de lui et s¹asseoir à côté de lui. - « A quoi penses-tu ? » lui demanda-t-il. - « Oh, salut, John, je ne t¹avais pas entendu » - « Je l¹ai remarqué. Qu¹est-ce-qui te préoccupe à ce point ? » - « Je repensais à la nuit de l¹attaque de la base » - « Il faut que tu arrêtes de penser à cela. Il faut que tu te tournes vers le futur » - « Avec tout le respect que je te dois, John, comment veux-tu que me tourne vers l¹avenir ? Lorsque je me regarde dans la glace, il y a cette cicatrice. Lorsque je vais dehors, c¹est l¹apocalypse. Il n¹y plus aucun bâtiment intact, on découvre des cadavres éventrés à chaque coin de rue. Il n¹y a même presque plus de champs de blé ou de maïs. On peux à peine produire la quantité suffisante de nourriture ou de vêtements. Pratiquement toutes les espèces animales ont été exterminées. En plus, je ne sais même pas si on va pouvoir tenir longtemps. La réserve de nourriture est en train de diminuer. L¹eau potable commence elle aussi à manquer : les aliens ont trouvé le moyen de polluer le réservoir d¹eau et les nappes phréatiques » - « Je sais tout cela, Emmanuel. Cependant, je viens te donner une nouvelle qui pourra peut-être nous aider. Lisa a terminé de mettre au point la machine à voyager dans le temps » - « C¹est pas vrai ? Pourquoi tu me l¹a pas dit plutôt ? On pourra remonter au 24 décembre 2001, date du début de la colonisation et arrêter ces satanés lézards ». - « Je ne voulais pas te de le dire immédiatement car j¹ai réussi à intercepter un dossier sur un projet alien similaire au nôtre » - « Je suis déjà au courant, c¹est même moi qui l¹ai découvert. Et pour contrer leur projet, on a en place le projet CODE QUANTUM » - « Je voulais tout simplement dire que le but des aliens est de revenir au 29 décembre 2000, ta date de naissance pour t¹éliminer lorsque tu n¹étais qu¹un bébé et ainsi mettre fin à la résistance » Emmanuel n¹en croyait pas ses oreilles. Décidément, les aliens étaient vraiment près à tout et la résistance devait les gêner beaucoup. - « Tu veux dire qu¹ils veulent tuer mes parents et moi-même alors que je ne suis même pas encore né ? Mais mes parents sont déjà morts. Ils ne vont les tuer une deuxième fois. C¹est hors de question » - « Ils veulent vous éliminer avant que vous soyez trop gênants. Ils veulent rectifier leur erreur. C¹est horrible, je sais, mais c¹est la pure vérité. Je suis désolé » - « Alors, le seul moyen de les arrêter encore une fois est que je retourne moi-même en l¹an 2000. Et que je protège mes parents » John le regarda droit dans les yeux. Il lu dans les yeux du jeune homme une telle détermination qu¹il serait inutile d¹essayer de le convaincre de la dangerosité de la mission. - « Tu es le digne fils de ton père. S¹il était encore en vie, il serait très fier de toi. Je sais très bien qu¹il est inutile d¹essayer de convaincre de ne pas y aller ». - « Tu as parfaitement raison » Le jeune homme s¹apprêtait à se diriger vers le laboratoire de recherche lorsque John l¹arrêta - « Ah j¹oubliais, bonne anniversaire. Tiens, c¹est pour toi » Il lui tendit une petite croix en or monté sur une chaîne en or de femme. Emmanuel reconnu immédiatement ce bijou. Il appartenait à sa mère. John repris la parole : - « Je l¹ai trouvé lors de ma toute dernière mission en Oregon dans les décombres de l¹ancien QG, il y a quelques mois. J¹ai beaucoup hésité avant de te la donner car cela te rappellerais de mauvais souvenirs mais je sais qu¹il appartenait à ta mère et que cela lui aurait fait plaisir que son fils la porte, afin que Dieu le protége » Emmanuel, ému, pris John dans ces bras et le remercia. Il passa le bijou autour de son cou et se dirigea vers le labo. Lisa l¹accueilli que le projet CODE QUANTUM était enfin terminé et que les différents tests effectués jusqu¹à aujourd¹hui étaient concluants. Il demanda à Lisa de mettre en place afin d¹effectuer le premier voyage dans les délais les plus brefs. Il n¹avait plus une minute à perdre s¹il voulait sauver cette fois ses parents. Il retourna voir John et ils eurent une longue discussion en privé entre « père » et « fils ». Emmanuel lui demanda de garder cette expérience et son départ pour l¹an 2000 secrets pour des raisons de sécurité. Non pas qu¹Emmanuel n¹avait pas confiance en ses hommes mais ils avaient connaissance de son départ et que l¹un d¹eux était capturé par les aliens, il pourrait tout avouer sous l¹effet des tests. Emmanuel avait préparé quelques affaires et surtout des armes pour son voyage. Il était habillé en tenu de commando avec une casquette de base-ball de la même couleur que son uniforme. Au moment de franchir l¹anneau qui formait le champs d¹énergie, il pris John dans ses bras. - « Bonne chance et fait attention à toi », dit John - « Toi aussi, fais attention aux gros lézards. Ces petites bêtes sont très méchantesŠ » John ne pu s¹empêcher de rire : apparemment, Emmanuel avait hérité du sens de l¹humour assez particulier de son père. Ce dernier franchi le seuil de la porte, direction le 29 décembre 2000. WASHINGTON 29 décembre 2000 1h du matin Une sorte de vortex se forma dans une petite ruelle isolée et très peu fréquentée de Washington, pas très loin du siège du F.B.I. La ruelle était plutôt sale : des poubelles éventrées déversaient leur contenu sur la chaussée. Une sorte de gros lézard sorti du vortex. Le vortex se referma derrière l¹extraterrestre. Un bruit attira l¹attention de l¹alien. Une poubelle venait de bouger. Le S.D.F. qui s¹était réfugié derrière la poubelle n¹eut même pas le temps de voir et d¹entendre son agresseur se positionner derrière lui. Il reçu deux coups de griffes d¹une extrême violence : un au niveau de gorge (pour éviter qu¹il hurle) et l¹autre au niveau de poitrine. Le lézard regarda presque en souriant avec ses gros yeux noirs sa victime. Il se dirigea vers l¹entrée de la ruelle qui donne sur la rue principale de Washington, à la recherche de ses trois futures victimes. Un nouveau vortex se forma quelques minutes plus tard. Emmanuel en sorti. Il regarda autour de lui. L¹endroit était calme et désert. Il se changea immédiatement. Il mis des vêtements un peu militaire : il garda sa casquette, ses rangers et son t-shirt mais en enleva son treillis ainsi que son blouson de commando. Il mis à la place un jean et une veste de surplus militaire plus « passe partout ». La mode n¹avait pratiquement pas bougé en 28 ans en raison de la guerre. Il mis le reste de ses affaires dans son sac à dos ainsi que son fusil mais garda à la ceinture un revolver dans son étui. Il allait sortir de la ruelle lorsqu¹il remarqua un bras dépassant de l¹arrière d¹une poubelle. Il s¹approcha et découvrit le corps complètement démembré du S.D.F. La tête du malheureux se trouvait au moins un mètre du corps, et le bras en question était à cinquante centimètres de la tête. Le reste du corps n¹était que de la chair à saucisse. En voyant cela, Emmanuel eut envie de vomir et aussitôt, les images de la nuit de l¹attaque lui revirent en mémoire. C¹était exactement le même spectacle d¹horreur. Il ferma les yeux tout en secouant la tête comme pour chasser de son esprit cette image. Une chose était sûr, l¹alien était arrivé avant lui et il avait une bonne longueur d¹avance sur lui. En plus, il n¹avait pas fait dans la dentelle et les aliens avaient envoyé l¹un de leurs meilleurs éléments, vu le carnage. Il se leva et sorti pour de bon cette fois de la ruelle. Son premier objectif, retrouver ses parents avant l¹alien. Fox Mulder était assis dans un étrange fauteuil dans un grand totalement plongé dans le noir. Seul un projecteur éclairait le siège. Il était nu et solidement attaché. Soudain, il entendit un bruit de moteur et une sorte de « mini-perçeuse » sorti de l¹obscurité. Voyant l¹engin tourné et se dirigeant droit sur lui, Fox se mit hurler : - « NON PAS ENCORE, SCULLY AIDE MOI !!!!!Š.. » Il entendit une voix l¹appeler. Cette voix, il la reconnaîtrait entre mille, c¹était celle de la femme qu¹il aimait, Scully. Il sentit qu¹on le soulevait. Il se reveilla dans les bras de Scully, qui était en train de bercer afin d¹essayer de le calmer. Ils se trouvaient tous deux dans leur nouveau logement, dans la chambre de leur maison. Ils étaient tous deux allongé dans leur lit. Il y a avait encore des cartons qui traînaient ça et là. - « Ne t¹inquiète pas, je suis là. Calme toi » lui dit-elle d¹une voix calme. Mulder eut du mal à venir à la réalité. - « J¹ai encore fait un cauchemar, c¹est ça ? » - « J¹en ai bien l¹impressionŠ Mulder, ça m¹inquiète que tu fasse des cauchemars sans arrêt » - « Ca va mieux maintenant. Un mauvais moment à passerŠ » Scully n¹eut pas le temps de protester car le téléphone se mit à sonner. C¹est Fox qui répondit. - « Mulder » dit-il d¹une voix encore légèrement endormi - « Salut Mulder, c¹est Dodgett. Désolé de te réveiller en pleine nuit mais j¹ai reçu un coup de fil de Skinner il y a peine cinq minutes. Apparemment, on aurait retrouvé un cadavre dans une ruelle de la ville. Le cadavre était complètement démembré et le reste du corps n¹était que de la chair à pâté. Skinner dit que cela pourrait être une affaire non-classée et nous a mis immédiatement sur le coup. C¹est dans 5ème avenue » - « Ok, j¹arrive tout de suite » - « Oh fait, mes amitiés à ta femme » Mulder se mit à sourire - « J¹y manquerais pas » Cela faisait en effet un mois que Mulder et Scully s¹étaient mariés et emménagés dans ce petit pavillon de banlieue. Le bébé n¹était pas encore arrivé mais cela ne saurait tarder . - « Qu¹est-ce-qui se passe ? » demanda Dana en voyant son mari s¹habiller. - « Un cadavre a été découvert dans la 5ème avenue, complètement démembré et le peu qu¹il en reste est apparemment dans un sale état. Dodgett et Skinner m¹attendent sur les lieux » - « Tu veux que pratique l¹autopsie ? » - « Tu ne serais pas en congé de maternité, toi ? » répondit Mulder avec de ces sourires dont il avait le secret et auxquels Dana ne pouvait pas résister. - « D¹accord, d¹accord, j¹ai comprisŠ » dit-elle en levant les bras. Mulder répondit cette fois sérieusement. - « Non, sérieux, tu ne crois pas que tu devrais arrêter de pratiquer des autopsies pendant quelques temps. Ce n¹est pas très bon ni pour le bébé, ni pour toi » - « Je sais. Mais tu me connais : je ne peux m¹empêcher de découper tout ce qui me tombe sous la main » dit-elle en riant. - « Vraiment tout ce qui te tombe sous la main ? » Mulder pris un air angoissé et à la fois sérieux, se redressa et regarda son pantalon, au niveau de sa braguette. Suivant son regard, Scully compris immédiatement où Fox voulait en venir. Elle ne peut s¹empêcher de rire et de l¹attaquer avec un oreiller alors que ce dernier se penchait pour l¹embrasser. Il réussit sans trop de mal à lui ôter des mains l¹oreiller. Il l¹embrassa avec fugue - « Allez, je dois y aller maintenant. Et surtout, n¹hésites pas m¹appeler si tu as un problème avec le bébé OK ? Bye » Scully lui fit un signe affirmatif de la tête et se blotti immédiatement dans les draps. Il sortit de la pièce et jeta à un dernier coup d¹¦il sur Scully. C¹était décidément une femme exceptionnelle et il se disait qu¹il avait bien de la chance d¹être son mari. Après tout ce qu¹elle a vécu, son énergie et sa joie de vivre étaient intactes. Il quitta la maison et pris sa voiture direction la 5ème avenue. A cette heure, il mis à peine cinq minutes pour arriver. Il n¹eut pas trop de mal à trouver l¹endroit car il y avait une ambulance et plusieurs voitures de police. Skinner et Dodgett étaient déjà sur les lieux. - « Ah, vous voilà enfin. Vous avez été retarder dans les embouteillages ou quoi ? » lui demanda Skinner. - « Non, Monsieur. Ma voiture a refusé de démarrerŠ » - « Je vois. Bon, revenons à mos moutons. Le cadavre a été découvert il y a deux heures par des policiers qui faisaient leur rondes. Ils ont été alerter par des chiens qui se disputaient le bras gauche de la victime ». - « Connais-t-on l¹heure de la mort ? » Dodgett, qui était en train d¹inspecter le corps arriva et pris la parole. - « D¹après la première estimation, aux alentours d¹une heure du matin » - « Où se trouve le corps ? » Skinner et Dodgett emmenèrent Mulder près du corps. En effet, ils n¹avaient pas menti sur l¹état du corps. Une autopsie était pratiquement impossible. Cependant, au niveau de la gorge, il reconnu une marque qu¹il avait déjà vu auparavant. - « Alors, Mulder, tu as vu quelque chose ? » intervient Dodgett - « Je ne sais encore mais peut-être. Vous voyez ces marques parallèles au niveau de la gorge, eh bien, j¹ai déjà vu ces marques quelque part. Lors d¹une enquête sur une série de meurtres en Arizona, il y a deux ou trois ans. Des cadavres éventrés et horriblement mutilés ont découvert et sur les lieux du crime, il y avait les mêmes traces, mais c¹était dans un mur en béton et dans du parquet » - « Dans un mur en béton et du parquet ? Ouah, pas étonnant que l¹on retrouve le cadavre de ce malheureux dans un tel étatŠ Qui a pu commettre un tel massacre à ton avis ? » demanda Dodgett. - « Je dirais plutôt quoi. Un extraterrestre nouveau-né » répondit Mulder. Il quitta les lieux avant même que Dodgett ou Skinner eurent le temps de protester. Mulder se rendit au siège du F.B.I. afin de compulser quelques dossiers. Il retrouva le dossier de l¹affaire en question. Eté 1998, Ph¦nix Arizona, quatre meurtres ont été commis. Le tueur n¹était autre qu¹un extraterrestre nouveau-né qui s¹était développé dans le corps d¹un être-humain hôte, un scientifique qui s¹était injecté un virus extraterrestre, l¹huile noir, par accident. Le nouveau-né, une fois arrivé à terme, sort du corps en l¹éventrant. Les trois autres victimes étaient un autre scientifique de la société Rush (découvert en même temps que l¹homme éventré), un employé de la centrale nucléaire où s¹était réfugié l¹extraterrestre pour continuer son développement, et enfin, un des hommes du fumeur chargé de retrouver un enfant surdoué Gibson Praise. Mulder était plongé dans l¹étude du dossier lorsque Dodgett entra dans le bureau. - « J¹espère tu plaisantais tout à l¹heure lorsque tu disais que le crime pourrait bien avoir était commis par un être nouveau-né ? » l¹apostropha John. - « Oh, Oh. J¹ai l¹impression d¹entendre Scully. Non, malheureusement, j¹étais très sérieux. Et j¹ai bien l¹impression que l¹on va découvrir très vite d¹autres victimesŠ Regarde un peu » Mulder lui tendit le dossier sur l¹affaire de l¹Arizona. John étudia attentivement les photos. Le spectacle était aussi insoutenable que le meurtre de cette nuit. Mulder remarqua le regard surpris que lança Dodgett alors qu¹il regardait les photos des traces de griffes sur le mur et sur le parquet. - « Eh bien, admettons que tu ais raison. Les précédentes victimes étaient des hommes en quelque sorte respectables, pas des S.D.F. Pourquoi ce malheureux ? » Mulder se passa la main dans les cheveux. Son alliance brilla au contact de la lumière du néon du bureau. - « Je n¹en sais strictement rien. Peut-être qu¹il s¹est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, qu¹il a vu quelque chose qu¹il n¹aurait pas du voir. La vrai question est de savoir dans quel corps il s¹est développé. Si on retrouve l¹hôte, on aura peut-être une piste » Il était environ 14h lorsque Dana entra avec sa voiture dans le sous-sol de l¹hôpital de Washington. Elle allait passer une échographie. Elle sorti à peine de la voiture lorsqu¹elle entendit un bruit derrière elle. Elle fit volte face et se trouva nez à nez avec le lézard extraterrestre. Ce dernier la regarda droit dans les yeux avec ses gros yeux noirs, comme s¹il la défiait. Dana était si terrifié qu¹elle croyait qu¹elle allait accouché sur place. Soudain, l¹alien leva le bras et allait s¹abattre sur Scully lorsqu¹un coup de feu retentit. L¹alien fut touché au bras. L¹auteur du coup de feu était un jeune homme avec une casquette de base ball bleue marine. Il garda son arme pointé vers l¹extraterrestre qui se tourna vers le jeune homme en émettant un grognement sourd. Lorsque l¹alien fixa son nouvel adversaire, il s¹arrêta immédiatement de grogner et fit un pas en arrière, comme s¹il avait peur. Le jeune homme continua d¹avancer d¹un pas déterminé. Son regard était doux mais à la fois agressif et autoritaire. Après quelques secondes d¹hésitation, l¹alien donna un coup de griffe en direction de Dana. Cette dernière l¹évita en s¹abaissant au dernier moment. La portière de sa voiture fut littéralement déchiquetée. Le jeune homme se précipita et se jeta sur l¹alien avant qu¹il ne riposte une nouvelle fois. Ce dernier et le jeune homme basculèrent en arrière, bousculant au passage Dana. - « Sauves-toi, maman, sauves-toi », lui cria le jeune homme alors qu¹il maintenait fermement l¹alien au sol. C¹est alors que Dana remarqua les trois cicatrices qui barraient le visage de cet inconnu. Dana ne demanda pas son reste et se faufila vers la cage d¹escalier. Pendant ce temps, l¹alien se dégagea de l¹emprise d¹Emmanuel et le blessa au flanc. Emmanuel hurla sous la douleur et l¹alien en profita pour s¹éclipser. Emmanuel était resté au sol, se tordant de douleur. Il réussit à se lever et sorti en titubant du sous sol de l¹hôpital, en laissant au passage quelques traces de sang. Dana arriva au premier étage de l¹hôpital complètement essoufflée et en état de choc. L¹infirmière qui passa devant remarqua aussitôt son état. - « Est-ce que vous allez bien, madame ? » Dana fit signe de la tête que non et l¹infirmière appela de l¹aide. On la transporta aux urgences. Après un examen superficiel rapide, on l¹admis dans une petite chambre afin qu¹elle se repose. On l¹a mis sous monitoring et sous perfusion. - « Est-ce que vous pouvez prévenir mon mari, s¹il vous plait » demanda-t-elle. Fox et John étaient dans le bureau de Skinner en train d¹apporter les premiers éléments de l¹enquête lorsque la secrétaire de Skinner entra dans le bureau. - « Un appel urgent pour vous agent Mulder » - « Excusez-moi » Fox sorti de la pièce et pris l¹appel dans le bureau de la secrétaire. - « Mulder » Il écouta attentivement son interlocuteur. - « Très bien j¹arrive immédiatement » Il raccrocha. - « Pouvez-vous prévenir l¹agent Dodgett ainsi que le Directeur adjoint Skinner que je dois partir à l¹hôpital ? » - « Bien sûr, qu¹est-ce-qui se passe ? », demanda la secrétaire. - « Un problème de familleŠ » Mulder quitta le siège du F.B.I. pour se rendre aux services des urgences de l¹hôpital de Washington. Un médecin accueilli Mulder. - « Vous êtes le mari de la jeune femme que l¹on a recueilli ? » - « Oui, comment va-t-elle ? » - « Rassurez-vous, votre femme va bien. Elle est en état de choc mais elle va bien. Le bébé se porte bien aussi. Cependant, on a du la mettre sous une dose extrêmement faible de calmants afin qu¹elle se repose. Elle était très agitée » - « Est-ce-que je peux la voir ? » - « Bien sûr, suivez-moi » Ils se rendirent dans une petite chambre où Scully était allongée. Mulder eut un léger pincement au c¦ur en la voyant allonger sur un lit d¹hôpital : il avait une légère impression de revivre le cancer de Scully. Elle était pâle comme un linge mais réussi à prononcer le nom de l¹homme qu¹elle aimait : - « Mulder, c¹est toi enfin » - « Comment vas-tu ? » - « J¹ai l¹impression de m¹être battu contre un cent tonne » - « Qu¹est-ce-qui s¹est passé » - « Je me rendais à l¹hôpital pour faire ma dernière échographie comme convenu lorsque je me suis faite agressée dans le parking » Mulder ferma les yeux. Un sentiment de colère l¹envahi très rapidement. Quel est l¹ordure qui ose s¹attaquer à une femme enceinte ? Qui a osé agressé sa femme ? Scully vint l¹expression de haine de son mari et lui pris immédiatement la main pour le calmer - « Ne t¹inquiète pas, nous allons bien. Cependant, je dois te dire quelque chose qui n¹est facile à dire, enfin pour moiŠ » - « Qu¹est-ce-que c¹est ? » - « Eh, bienŠ, dit-elle après une hésitation, ce n¹est pas un être humain qui m¹a attaqué » - « Oui, ça je me doute, comment peux-t-on oser s¹en prendre à une femme enceinte ?Š » Scully le coupa. - « Je veux dire que c¹était un extraterrestre. Comme ceux que tu as vu il y a quelques années dans un vaisseau en Antarctique » - « Quoi, mais qu¹est ­ce ça veux dire ? » - « Je n¹en sais strictement rien. Tout ce que je sais c¹est que si je suis encore vivante, c¹est grâce à l¹intervention d¹un homme, un être humain cette fois » - « Est-ce-que tu pourrais me le décrire » - « Grand au moins un mètre quatre-dix. Entre vingt-cinq et trente ans. Athlétique. Certainement un militaire, à sa façon de se déplacer et de manier les armes. Il avait sur le visage trois grandes cicatrices parallèles. Il portait une casquette bleue marine, un jean, des rangers de l¹armée ainsi qu¹une veste de surplus militaire. Chose encore plus étrange, il avait l¹air de me connaître : il m¹a appelé maman » - « Maman ?, répéta Mulder avec un léger sourire afin de détendre l¹atmosphère. C¹est vrai que ce n¹est pas très compliquer à devinerŠ » En voyant le regard que lui lança Dana, Mulder repris immédiatement son sérieux, s¹installa sur une chaise et se mit à réfléchir. - « Est-ce que les cicatrices que portaient cet homme étaient exactement identiques aux marques que l¹on a retrouvé sur les lieux du premier crime sur lesquels on a enquêté Ph¦nix, en Arizona, en Eté 1998 ? » Elle réfléchit un petit moment pour se remémorer l¹affaire - « A première vue, je dirais que oui » Mulder avait trouver une piste - « Mais, oui bien-sûr, c¹est ça. Tu te rappelle lorsque je te parlé ce matin que l¹on a retrouvé un cadavre dans un sale état dans une ruelle » - « Oui, bien sûr » - « Eh bien c¹était un S.D.F qui portait au niveau de la gorge les mêmes traces que l¹on a découvert sur les crimes commis il y a deux en Arizona. En plus, pendant que je compulsais le dossier de cette affaire, Dodgett a interrogé le voisinage et deux personnes dont les fenêtres sur l¹entrée de la ruelle ont déclaré apercevoir à quelques minutes d¹intervalles deux boules de lumière aux alentours de 1h du matin » - « Que veux-tu dire par là ? » - « Cet homme qui t¹as sauvé la vie, le crime de cette nuit et ceux commis il y a deux ans, ces boules de lumières, tout est lié. Je ne sais pas comment, mais j¹en suis persuadé. Reste à trouver le dénominateur commun » - « Et je suis sûr que tu vas très rapidement le trouverŠ » Mulder lui sourit - « Tu crois ? » Scully lui sourit à son tour - « Peux-tu me dire où s¹est produit exactement l¹incident ? Je voudrais y jeter un coup d¹¦il pour peut-être trouver ce dénominateur commun » - « Au parking souterrain, place 1013 » - « Ok. J¹y file immédiatement » Mulder l¹embrassa avant de partir mais Scully l¹interpella - « Fais attention à toi » - « Ne t¹inquiète pas. J¹ai trop envie d¹assister à la venue au monde d¹un certain petit bonhomme » Scully eu un rire étouffée. Mulder sorti de la chambre et se dirigea vers le parking souterrain, place 1013. La voiture de Scully avait la portière gauche complètement déchiquetée par endroit au niveau de la vitre. Il y avait un peu de sang noir, probablement celui de l¹extraterrestre. Mais pas en quantité suffisante pour contaminer quelqu¹un. Il y avait cependant des traces de sang bien humain, celui-ci, d¹un rouge vif. Il prit quelques échantillons afin de pouvoir procéder à une analyse A.D.N. Pendant qu¹il ramassait un peu de sang, il remarqua sous une voiture un objet qui brillait. Il s¹allongea sous la voiture afin de le ramasser. C¹était une croix en or montée sur une chaîne de femme elle aussi en or. Il reconnu le bijou : c¹était la petite croix de Scully. Combien de fois avait-il ramassé cet objet. Cependant, il nota qu¹il était très abîmé et rayé : il était très ancien. De plus, il se souvient très bien l¹avoir vu autour du cou de Dana il y a à peine quelques minutes. A moins queŠ Non ce n¹est pas possible : il fallait qu¹il vérifie sa théorie avant toute chose. Il pris son téléphone cellulaire et composa le numéro des renseignements afin d¹obtenir le numéro du M.I.T. Il nota le numéro sur son calepin et le composa aussitôt. - « MIT » lui répondit la standardiste. - « Lisa Inalelli, s¹il vous plait » Mulder était en train de taper son rapport dans son bureau sur l¹affaire lorsque Dodgett entra. - « Voici le résultat des analyses sur le bijou que tu as demandé. Le bijou est ancien, 50 ans environ. Il a aussi subi une très forte dose de radiations » - « Des radiations ? » - « oui. De deux types pour être exacte : nucléaires et R.G.C. d¹après le rapport. Qu¹est-ce que veux dire R.G.C. ? » - « Radiations galactiques cosmiques. C¹est un sort de radiation que l¹on trouve qu¹a l¹extérieur du système solaire. Ca y est tout est clair maintenant. Prévient Skinner que l¹affaire est bouclé. Je part à la recherche du mystérieux sauveur de Scully.» - « Comment ça bouclé ? Je ne comprend absolument rien, Mulder » protesta Dodgett. Mulder sorti de son bureau en trombe. Il faisait presque nuit malgré qu¹il n¹était que 16h. Le temps était couvert et il allait sûrement neiger. Au moment où il allait prendre sa voiture afin de partir à la recherche de l¹homme qui avait sauver la vie de Scully lorsqu¹il remarqua que l¹on observait et le suivait. Il ne reconnut pas immédiatement l¹homme mais la casquette correspondait à la description de Scully. Voyant qu¹il était repérer, l¹homme essaya de s¹enfuit à toute jambe. Après une course- poursuite d¹au moins un kilomètre, Mulder rattrapa l¹homme qui commençait à se tenir le flanc droit, comme s¹il était blessé. Si cela n¹avait pas été le cas, Mulder l¹aurait sans doute perdu car le type était coriace et très rapide. Mulder sorti son arme en s¹approchant de l¹homme et vit que ce dernier était totalement exténué. - « Ranger votre arme, agent Mulder. Je ne vous veux aucun mal » lui dit-il d¹une voix cassée à la fois par la douleur et par le manque d¹oxygène due à la course-poursuite Mulder ne rangea pas son arme pour autant et continua d¹approcher en pointant son arme. - « Pourquoi alors avez-vous fuit ? » L¹homme répondit une fois qu¹il avait repris son souffle et se redressa avec difficulté tout en grimaçant. - « Si j¹ai fuit, c¹est uniquement pour vous protéger » - « Me protéger de qui ? » - « Je crois que vous le savez déjà. De l¹alien. Il est après moi maintenant car il veut me tuer avant de vous tuer afin qu¹il puisse accomplir la fin de sa mission sans encombre qui est de vous éliminer, vous et Dana. Mais s¹il nous trouve ensemble, il ferra d¹une pierre deux coupsŠ » Le regard des deux hommes se croisa pour la première fois. Mulder le regarda droit dans les yeux. Ce dernier fit de même. Le regard du jeune homme se chargea d¹émotions au fur et à mesure qu¹ils s¹observaient mais aucune larme. Le jeune homme rompit le silence - « Je pense qu¹il est inutile que je me présente. Je sais que vous avez déjà deviné qui je suis » Mulder rangea cette fois son arme - « Dites moi si je me trompe. Je pense que vous venez du futur » - « De l¹année 2028 pour être exact » La voix du jeune homme se cassa sous l¹émotion, il avait une boule dans la gorge. Il réussit tout de même à prononcer quelques mots en sanglotant de joie, la joie de revoir son père en vie. - « JeŠ JeŠ Je m¹appelle Emmanuel Fox Mulder et je suis ton fils » Mulder en resta bouche bée. Ils marchèrent pendant qu¹Emmanuel lui expliqua toute l¹histoire de A à Z : la colonisation, la guerre, la résistance, le projet CODE QUANTUM, son voyage dans le temps pour protéger Fox et Dana etc.. Emmanuel conclut par ses mots - « Voilà, je crois que tu sais tout maintenant, papa » Mulder sourit - « Cela me fait drôle que l¹on m¹appelle Papa : on ne m¹a jamais appelé comme ça et en plus, tu n¹es pas encore né » - « Il faudra bien que tu fasses. Oh j¹oubliais, d¹ailleurs, je crois que cela ne va pas tarder » dit-il en consultant l¹horloge du parc dont ils étaient à proximité - « Qu¹est-ce-qui ne va pas tarder ? » Emmanuel n¹eut pas le temps de répondre car alors qu¹ils arrivaient au niveau d¹un bosquet, l¹alien surgit et les bouscula. Il avait l¹air furieux. Il se jeta d¹abord sur Emmanuel mais Mulder projeta l¹alien dans le bosquet. Ce dernier revient à la charge presque immédiatement mais Emmanuel fut le plus rapide en lui tirant une balle pleine tête. L¹alien s¹écroula mort aux pieds de Mulder. Du sang noir commença à s¹écouler de son crâne. Ils mirent quelques secondes avant de se remettre de leur émotions. Emmanuel regarda autour de lui afin de voir s¹il n¹y avait personne et sorti de sa poche un appareil. Un appareil que les aliens résistants à la colonisation de la Terre avaient employer pour exterminer les membres de la conspiration dans un hangar il y a plusieurs années. C¹était cette fois sur le corps d¹un alien qu¹Emmanuel l¹utilisa. Le corps s¹enflamma aussitôt, détruisant le corps et le virus. - « Comme ça, le virus ne se propagera pasŠ » Mulder approuva. Son téléphone cellulaire sonna. - « Mulder, c¹est Dodgett. Bon sang, où es-tu ? » - « Je suis dans le parc, je m¹aère l¹espritŠ Qu¹est ce qui se passe ? » répondit-il en regardant Emmanuel. - « Je viens de recevoir un coup de fil de l¹hôpital . Tu ne vas pas tarder à être papa » Mulder n¹en cru pas ses oreilles. Il mit quelques instants à réagir. - « JeŠ JeŠ J¹y crois pas, je vais être papa. Merci de m¹avoir prévenu. J¹y file tout de suite » - « Allez dépêches-toi, et félicitations » - « Merci encore, John » - « De rien » Mulder raccrocha. Il se dirigea vers Emmanuel. Ce dernier sorti un autre appareil qui ouvrir une sorte de vortex. - « Il est temps que j¹y aille, que je retourne chez moi » dit-il Emmanuel. - « Moi aussi, un petit bonhomme m¹attends aussi » Tous deux se mirent à rire et les deux hommes se tombèrent dans les bras. - « Embrasse maman pour moi et fais attention à maman et à toi aussi » - « J¹y manquerais pas. Fais attention à toi aussi » - « Promis. Je te jure que je ne jouerais plus jamais avec de gros lézards » Mulder se mit à rire tandis qu¹Emmanuel franchi le seuil. Un fois le vortex refermé, Mulder resta sur place encore quelques secondes. Il murmura d¹une voix cassée : - « Fais attention à toi fiston » Puis il sorti du parc pris sa voiture, et se dirigea vers l¹hôpital. Un médecin informa Mulder que les contractions de Scully étaient de plus en plus proche tandis qu¹ils se dirigèrent vers la chambre de Dana. Mulder entra dans la pièce. Des infirmières étaient en train d¹emmener Scully en salle d¹accouchement. Dana aperçu Fox. - « Ne t¹inquiète pas, tout va bien se passer» lui dit-il en lui prenant la main. Fox lui tient la main durant tout le temps du trajet entre la chambre et la salle d¹accouchement tandis qu¹une sage femme poussait le chariot qui transportait Scully. Arrivés à la salle, une sage femme prépara Mulder afin qu¹il puisse assister à l¹accouchement tandis qu¹une autre préparait Scully. L¹accouchement se passa sans aucun problème et Mulder coupa le cordon ombilical. Il était exactement 21h35 en ce 29 décembre 2000. 1er Janvier 2001 Mulder entra dans la chambre de Dana qui était en train de changer leur fils. - « Tiens, tiens. Regarde qui viens d¹entrer c¹est papa », dit Dana en s¹adressant à Emmanuel qui répondit par un bâillement. - « Apparemment, venir au monde doit être une activité extrêmement épuisante. Bonne année mon bonhomme » répondit Mulder tout en prenant dans ses bras son fils qui était sur la table à allonger où sa mère le changeait. Dana vit que son mari avait déposé en entrant un dossier sur le lit un dossier d¹affaire non-classée. - « Qu¹est-ce-que c¹est ?» - « Le dossier sur le meurtre du S.D.F. et de ton agression. Comme je le pensais tout est lié » - « Comment ça ? » Mulder lui raconta tout de A à Z même sa rencontre avec Emmanuel. Mulder sentait qu¹il devait tout lui dire car il savait très bien que Dana, un jour où l¹autre aurait tout découvert et lui en aurait voulu de ne lui avoir rien dit. Dana n¹en revenait pas et dû s¹asseoir. - « Je sais très bien que c¹est difficile à croire mais c¹est la stricte vérité. Cependant, je suis déjà très fier de ce petit bonhomme en songeant à la personne qu¹il deviendra adulte : il continuera notre combat » dit Mulder tandis qu¹il s¹assit sur le rebord du lit près de Scully. - « Moi aussi je suis déjà très fier de lui », dit-elle en embrassant son fils sur le front.