Titre : L'erreur du coeur Pseudo : Sarah77 E-mail : cgb.connor@wanadoo.fr Date d¹ écriture : 7 avril 2003 Avertissement : G Spoilers : A fond dans « TUNGUSKA », un peu du « Pré où je suis mort » et « Détour » pour la finŠ Mot-clé : MSR Résumé : Après les lourdes révélations de Scully et la découverte d¹une roche toxique, Mulder va vite comprendre qu¹il n¹est pas bon de lier les deuxŠ Episode « TUNGUSKA » a bien se remémorerŠ Disclamer : Les personnages suivants sortent tous de l¹ imagination de Chris Carter et sont donc à sa propriété intégraleŠ Commentaire : Please notez là s¹il vous plait que je progresse !!!!! Aéroport d¹ Honolulu. Un homme au comportement nerveux, ne portant qu¹une mallette, marchait rapidement, bousculant les personnes se trouvant sur son passage. Il regardait frénétiquement sa montre. Il atteignit enfin la zone des contrôles douaniers. L¹agent regarda l¹homme avec attention, et suspicion, puis lui demanda son identité. - « Je suis en mission officielle, fit-il pour toute réponse ! » L¹inspecteur, trouvant cela assez étrange, lui demanda alors de se rendre au bureau des douanes, pour un contrôle aléatoire. L¹homme se mit à protester et refusa, arguant de son visa diplomatique américain. L¹inspecteur n¹écoutait même plus les protestations. Dans son métier, il entendait sans cesse les gens protester. Une fois de plus ou de moinsŠ L¹homme finit enfin, n¹ayant pas le choix, par se soumettre à une fouille intensive. Une des agents présents entreprit de forcer la mallette, et en sortit deux boites en fer-blanc. - « Pouvez-vous m¹indiquer ce que vous transportez dans ces récipients monsieur ? - Des produits toxiques ! - Dans ce cas, où sont les documents d¹accompagnement, les licences d¹importation ? Et pourquoi n¹y a t¹il pas de marquage sur les boites ? - Š - Est-ce que vous pourriez me préciser quelle genre de travail diplomatique vous faites, monsieur, et quel matériel vous transportez, là-dedans ? L¹agent commença à ouvrir les tubes en question. A la vue de son inconscience, l¹homme mystérieux s¹agita : - « N'ouvrez pas ça, je vous en conjure. Ces éléments ne doivent pas être exposés ! » L'agent continua malgré lui à ouvrir le récipient. A l'intérieur, un autre tube, mais en verre cette fois-ci. - « Ecoutez-moi, continua l¹homme à la mallette ! » A cet instant, l'agent laissa tomber le tube qui alla se briser sur le sol. Une substance noire se répandit, un mélange huileux comme de la terre et du liquide. Pris de panique, et sachant le sort qui attendait l¹agent des douanes, l¹autre homme chercha à sortir, mais la porte était verrouillée : - « Ouvrez cette porte ! Nom d'un chien ! Ouvrez cette porte ! » L'huile noire sembla s'animer soudain, comme si elle se scindait et se regroupait en des entités vivantes, tels des vers. Des vers d'huile noire grouillaient maintenant sur le sol. Certains commencèrent à grimper sur les bottes de l'agent des douanes. Celui-ci les secoua d'un air incrédule. L'homme à la mallette continua à hurler et à tambouriner la porte : - « Vite ! Ouvrez cette porte ! Ouvrez-moi cette porte ! Laissez-moi sortir! - Qu'est-ce que c'est que ce truc, commença à s¹inquiéter l¹agent des douanes ? » Subitement, celui ci se mit à crier et à tressauter dans tous les sens au contact des vers. HOMME A LA MALLETTE : « Oh mon Dieu ! Laissez-moi sortir ! Je vous en supplie !NOOON ! Au secours ! s¹il vous plait, ouvrez la porte !Vite ! La porte ! Laissez-moi sortir ! Au secouuurs ! » Les vers commencèrent à grouiller sous la peau de l¹agent de douanes. Le blanc de ses yeux se troubla par l¹huile noire, comme de l¹encre trouble un verre d¹eau clairŠ QUELQUES MOIS PLUS TÔT Scully était très nerveuse maintenant qu¹elle apercevait au loin les bâtiments du FBI. Elle trépignait au volant de sa voiture, pestant contre l¹automobiliste tête en l¹air devant elle qui n¹avait pas vu le feu passé au vert. Elle klaxonna un grand coup, autant pour le réveiller que pour décharger son stress. Les idées se bousculaient dans sa tête. La situation pouvait paraître simple, et l¹était, en quelque sorte, mais pas pour elle. Elle s¹en voulait de chercher la complication là où il semblait ne pas y en avoir. Ce qu¹elle avait a dire à Mulder, elle l¹avait déjà annoncé à d¹autres personnes depuis quelques jours. Mais à lui, c¹était différent. Comment allait-il le prendre ? Lui en voudrait-il ? Et même au delà des questions qu¹elle se posait à son sujet, elle-même ne savait pas si elle avait bien fait et remettait sans cesse son choix en cause. Il était toujours temps de reculer, se disait-elle, tant que Mulder n¹était pas au courant. Mais si elle reculait maintenant, elle le regretterait peut-êtreŠ Et si elle l¹annonçait à Mulder et que celui-ci lui en veuille, il sera trop tard pour reculer. Que de questions auxquelles elle ne voulait pas chercher de réponses. Elle espérait simplement que Mulder le prendrait bien, cela arrangerait tout. Mais même dans ce cas, elle continuerait à avoir des doutes sur ses sentiments. Elle chassa ses inquiétudes de son esprit en arrivant dans le parking souterrain, au moins le temps de garer la voiture. Elle sortit et prit l¹ascenseur. Son c¦ur battait très vite à l¹approche de ce bureau qu¹elle redoutait aujourd¹hui plus que jamaisŠ Mulder arriva dans son bureau et ferma la porte. Scully n¹était pas encore là. Mulder s¹arrangeait toujours pour arriver le premier afin de jeter un oeil avant elle sur leur prochaine affaire. Mais cette fois- ci, Skinner les avait mis d¹office sur une affaire de cache d¹armes illégales dans une secte du Tennessee, et lui et Scully devait participer à l¹assaut prévu dans quelques jours. Rien de paranormal, d¹anormal, que du banalŠ Mulder entendit le pas de Scully dans le couloir. Il fut surpris d¹entendre qu¹elle marqua un temps d¹arrêt devant la porte. Elle entra enfin : - « Bonjour Scully, fit Mulder en mâchouillant son crayon » - « BonjourŠ Scully se força presque à sourire, puis détourna ses yeux de ceux de Mulder pour refermer la porte. Elle aurait voulu arrêter le temps rien qu¹un instant pour réfléchir à la façon de lui dire, mais elle sentait dans son dos le regard interrogateur de Mulder, qui pressentait probablement qu¹elle n¹était pas comme d¹habitude. Cela l¹énervait de ne rien pouvoir lui cacher dès qu¹elle le regardait dans les yeux, comme s¹il pouvait lire dedans, bien que, il est vrai, elle avait réussi à lui dissimuler beaucoup de choses depuis quelques tempsŠ - « Ca va ? demanda t¹elle en guise de diversion - OuiŠ et toi ? Ca n¹a pas l¹air ! » Scully soupira : il allait falloir qu¹elle se lance rapidement. - « Si ça vaŠ euhŠ tu as une minute ? - Même deux ! » Mulder sentait que Scully n¹était pas normale, et qu¹elle avait vraisemblablement quelque chose à lui dire. Elle semblait hésitante et soucieuse. Et le fait qu¹elle évite soigneusement son regard renforçait ses doutes. Il espérait simplement que ce ne soit pas grave. Voyant sa difficulté à entamer la conversation, il lui fit : - « Tu as quelque chose à me dire ? - « EuhŠoui ! Scully inspira et pris son courage à deux mains. Il faut que je te parle de quelque chose de personnelŠà mon sujet. - Tu vas bien au moins, s¹inquiéta t¹il ? - Oh oui oui ! Non, ce n¹est pas ma santé, c¹estŠ autre choseŠ Scully s¹arrêta dans sa phrase, ne sachant pas comment continuer. Mulder l¹aida, comprenant peu à peu la situation : - « Dis-moi, tu sais que tu peux compter sur moi si tu as un problèmeŠ - NonŠce n¹est pasŠun problèmeŠc¹est queŠ Elle ferma les yeux : elle se sentait idiote de bafouiller ainsi. Elle décida de ne pas passer par quatre chemins : - « Mulder, j¹ai rencontré quelqu¹un ! » Mulder la regarda, assez surpris, mastiquant toujours son crayon. Scully espérait vivement qu¹il mettrait fin à ce silence pesant. Elle ne supportait pas qu¹il reste là sans rien dire. Elle avait besoin de son avis, de savoir ce qu¹il pensait, là, tout de suite, sans réfléchir. - « C¹est bien, déclara t¹il enfin sans grande convictionŠ - Bien ? répéta Scully en l¹interrogeant du regard. - Ca ne l¹est pas ? - Si, maisŠ - Depuis longtemps ? - Deux mois. - Deux moisŠ » Scully regarda Mulder, espérant déceler chez lui une réaction autre que celle qu¹il venait d¹adopter, à savoir l¹indifférence totale. - « Mulder, je suis désolée de te l¹avoir cachée, et d¹ailleurs, je ne voulais pasŠc¹est queŠ je ne pensais pas que ça deviendraitŠ - Šsérieux ? - OuiŠ - Je suis heureux pour toi ! - C¹est tout ce que tu en dis, fit Scully en dévoilant ainsi une certaine déception, proche de la tristesse ? - C¹est sérieux à quel point, demanda t¹il pour détourner sa question ? » Scully baissa les yeux, cherchant au fond d¹elle même la réponse à cette question, sachant que c¹était maintenant ou jamais le moment de savoir si elle était sûre d¹elle. - « On va se marierŠ » Mulder n¹avait toujours pas de réelle réaction, mais Scully remarqua qu¹il ferma furtivement les yeux en entendant sa réponse. Puis à la grande surprise de Scully, il se résigna à esquisser un sourire : - « J¹étais sûr que toi et Pendrell finiriez ensemble ! » Scully fut abasourdit à ses paroles : comment savait-il ? - « Comment sais-tu ? - Je le sentais - Ah oui ?! - Tu es heureuse ? » Mulder regarda Scully dans les yeux, pour la tester, comme il savait si bien le faireŠ Scully plongea son regard dans celui de son collègue : - « OuiŠ oui je le suis ! » Mulder sourit : - « Alors je suis content pour toi ! » Scully répondit à son sourire, soulagée, et se leva pour aller enlacer son partenaire. - « J¹avais peur que tu m¹en veuilles, fit elleŠ - Pourquoi je t¹en voudrais ? C¹est bien ce qui t¹arrives. » Ils laissèrent un moment de silence, sans desserrer leur étreinte, puis Mulder murmura comme pour lui même : - « Tu feras une très belle mariéeŠ » APPARTEMENT DE SCULLY QUELQUES MOIS PLUS TARD Le jour J approchait à grand pas pour Scully. Demain matin, elle allait prendre LA grande décision, celle qui la tracassait depuis plusieurs mois déjà. Ella avait beau se poser et se reposer la question, elle ne savait pas réellement si elle faisait le bon choix. L¹horloge murale de son appartement sonna les 8 h P.M. Elle s¹assit dans son canapé et prit un livre, en attendant ses amies qui devait arriver vers 9 h pour le traditionnel enterrement de vie de jeune fille. Elle fut dérangée par la sonnerie de son portable : - « Scully, fit-elle, en se disant qu¹il allait falloir qu¹elle change sa façon de décrocher dès demain ? - Comment va Melle Scully à la veille de son mariage, fit ironiquement Mulder à l¹autre bout du fil ? - Je vais bien, fit-elle le sourire aux lèvres, et toi ? Où es-tu ? Du nouveau sur cette affaire ? - Branle-bas de combat aux Affaires Etrangères, les contrôleurs des douanes ont arrêté à Honolulu un autre courrier avec un visa identique il y a de ça deux nuits Il arrivait de Russie et transportait des échantillons de roche toxique. - Toxique? - Ce qui me laisse penser qu'il y a dans la roche qu'on a intercepté des réponses qui dépassent la question d'une vie extraterrestre, et qui dépasse aussi la conspiration dissimulant cette vie. - Mulder, cette roche contient des fossiles de ce que les spécialistes pensent être des bactéries d'origine extra-terrestres, ce qui est sujet à controverse. - Pourquoi tant d'efforts pour l'introduire sur notre sol? Je pense que Krycek nous a donné la pièce maîtresse d'un vaste complot. - Ce qu'il nous a donné, Mulder, c'est une roche. Alex Krycek est un assassin et un menteur. - Qui veut démasquer les mêmes hommes que nous et qui ne reculera devant rien. Comme ces hommes d¹ailleurs, qui ont l¹air d¹être prêts à tout pour protéger leur secret. - Mulder ! - De toute façon, à partir de maintenant, ça ne te concerne plus, la jeune mariée ! Je ne t¹en dirais pas plus ! - Désolé, mais toi aussi tu vas devoir lâcher un peu cette affaire pour être là demainŠ - Je sais, ne t¹inquiète pas. J¹ai même d¹ailleurs pu me libérer ce soir pour assister à l¹enterrement de vie de garçon de ton futur mariŠ - Ah oui ?! - Tu n¹étais pas au courant, oups, fit Mulder en ricanant ! Rassures toi, les strip-teaseuse ne sont que quatre ! - C¹est vraiment un truc de mecsŠ » Quelqu¹un sonna à la porte. - « Désolé Mulder, je vais devoir te laisser ! - Dis bonjour au strip-teaseur pour moi ! - Très drôle ! - A demain Dana, conclut il sur un ton plus sérieux et plus doux. - OuiŠà demain ! » Scully raccrocha et se dirigea vers la porte : - « Ellen ! - Bonjour Dana ! » Les deux amies se jetèrent dans les bras l¹une de l¹autre. Elles ne se voyaient pas souvent, malgré que Dana soit la marraine de son fils. - « Comment va-tu, demanda Ellen ? - BienŠça vaŠje suis contente de te voir ! Les deux amies échangèrent quelques mots puis vinrent prendre place dans le canapé. - « Alors, qu¹est ce que ça fait d¹être sur le point de se marier, fit Ellen ? - Ca fait drôle, fit Scully avec amertume, ce que Ellen sentit de suite. - OhŠ toi, tu caches quelque chose ! Tu n¹es pas sûre de toi ? - Je ne sais pas, fit Scully heureuse de pouvoir enfin se confier, j¹ai l¹impression de faire une erreur autant que d¹accomplir quelque chose de bienŠ - Tu n¹es pas sûr de l¹aimer ? - SiŠ Danny est quelqu¹un de bienŠnon je sais pas en fait. - Tu n¹es pas sûre de n¹aimer que lui ? A la réaction de Dana, Ellen comprit qu¹elle venait de faire mouche et continua : - « C¹est Mulder, non ? - C¹est vrai que je me suis posée la question. Et que même si je refuse de me l¹avouer, je suis en train de faire un choix entre les deuxŠ - Et tu as l¹impression de faire le mauvais choix ! - Je ne sais pasŠ - Comment sont tes relations avec Mulder ? - Ca va, il a bien réagit quand je lui ai annoncé, maisŠ - MaisŠ ? - Mais je sais qu¹il ne me dit pas ce qu¹il en pense vraiment ! On est en train de mettre notre relation de côté définitivement mais je me dis que inéluctablement je finirais peut- être par céder. Je suis pas sûre de pouvoir renoncer éternellement à ce choix làŠ - Tu as peur de le voir devenir à termes ton amant ? - Je sais qu¹il serait contre, par principe, mais moiŠpeut-être pas. - Alors peut-être que tu devrais reconsidérer ta situation avant demain, avant qu¹il soit trop tard. Dana, si tu ne prend pas bien le temps d¹y réfléchir, c¹est demain, au moment fatidique que tout tes doutes vont revenir. Et là tu sauras vraiment ce que tu veux : peut- être que tu choisiras Danny, et tout ira bien, mais imagine que ce soit MulderŠ. - Je sais, mais j¹aime Danny, et parfoisŠse poser trop de questions fait faire les mauvais choix. De toute façon il est déjà trop tardŠ - Il n¹est jamais trop tard DanaŠ Au moment, quelqu¹un frappant à la porte vint interrompre la conversation. Les amies de Scully venaient d¹arriver. Ellen lança un dernier regard à Scully, qui paru réfléchir, sans réellement le vouloirŠ APPARTEMENT DE SCULLY LE LENDEMAIN MATIN Dana n¹en finissait pas de se préparer. Le soleil était déjà levé depuis un moment et le moment approchait à vitesse grand V. Elle avait souhaité rester seule pour s¹habiller. Elle détestait avoir quelqu¹un dans ses pattes, déjà qu¹elle n¹avançait pas toute seule. Mulder, qui était officiellement son témoin passerait la prendre à l¹heure H. Elle espérait qu¹il ne serait pas en retard et qu¹il aurait daigné lâcher cette affaire de messager diplomatique introduisant une forme mortelle de vie extraterrestre sur le sol américain pour venir la prendre. D¹autant plus qu¹elle avait dû le laisser seul sur cette affaire après avoir examiner une roche d¹origine inconnue, retrouvée dans une valise transportée par un de ces messagers diplomatiques. Elle avait décidé de ne penser qu¹à son mariage, mais ne pouvait s¹empêcher de s¹inquiéter pour Mulder, car cette affaire pouvait devenir dangereuse. Et le savoir guidé par Krycek ne la rassurait pas plus. Elle se demandait encore ce qui l¹avait poussé à lui demander d¹être son témoin. C¹était une idée franchement idiote étant donné les circonstances. A cause de cela, il allait être présent à moins de deux mètres d¹elle pendant toute la cérémonie, ce qui n¹arrangerait pas son état d¹esprit. Elle enfila sa longue robe blanche de l¹occasion et se regarda dans la glace. Elle ne reconnut presque pas. Quelqu¹un frappa à la porte. Scully regarda sa montre et s¹affola : il lui restait dix minutes et elle n¹était pas encore coifféeŠ Elle alla ouvrir rapidement la porte, et se trouva nez à nez avec Mulder. Elle s¹arrêta net. Mulder la regarda de la tête au pied comme s¹il venait de voir un ange. Puis bégaya comme il pu : - « Tu esŠvraimentŠ ravissante ! - MerciŠ » Scully regarda Mulder un instant, mal à l¹aise au moins autant que lui. Puis elle se reprit se souvenant de l¹heure : - « Je suis en retard » Elle se mit à courir en direction de la salle de bain, attrapant sa brosse au vol, sous le regard amusé de Mulder. Il la suivit jusqu¹à la salle de bain, et ne pu s¹empêcher de rire quand il la vit essayer de se coiffer, la brosse à l¹envers. - « Tu es trop nerveuse, donne moi ça ! » Mulder prit la brosse des mains de Scully et commença à lui brosser le cheveux. Scully, surprise et séduite par cette initiative se laissa faire. Elle le regardait faire dans la glace. Il était très séduisant, très bien habillé pour l¹occasion. Elle se surprit à penser que ce qu¹elle voyait dans la glace pourrait être un couple parfait. Mulder, lui, évitait soigneusement le reflet de Dana qui l¹observait dans le miroir. Elle était si belle. Chaque passage de la brosse dans ses cheveux libérait sur lui son parfum sensuel, et l¹envoûtait encore plus qu¹il ne l¹était déjà. Il continua mais la main de Scully arrêta son geste. Elle se retourna, tout en gardant la main de Mulder dans la sienne : - « Tu ne m¹as jamais dis ce que tu en pensais vraiment, fit-elle en le regardant droit dans les yeux ! - De ton mariageŠ, hésita Mulder, surpris. - Est-ce que tu crois que je fais une erreur ? - Toi seule peut le savoirŠ - Est-ce que tu le penses, Mulder ?! » Scully regarda Mulder, suppliante. Elle n¹arrivait pas à savoir par elle même si elle faisait une erreur. Elle avait besoin de savoir ce qu¹il lui dirais : - « Si tu l¹aimes et qu¹il t¹aime, ça n¹est pas une erreurŠ - Et toiŠ ? Mulder détourna son regard - « J¹ai besoin de savoir si je le regretterais un jour, Mulder, avant qu¹il soit trop tardŠ - Tu ne le regretteras pas DanaŠ. Ton mariage ne signifie pas que tout s¹arrête entre nous. Ne fais pas marche arrière sur un coup de tête, là tu ferais une erreurŠ » Mulder sourit à Scully, voyant à quel point l¹angoisse la rongeait. Il avait dit ce qu¹il fallait, peut-être pas ce qu¹il voulait, mais il ne voulait pas que Scully gâche son avenir à cause de lui. - « La mariée va finir par se faire attendre, fit-il » Scully regarda sa montre et jura, ne sachant plus comment faire pour éviter son inévitable retard. Mulder prit le poignet de Scully et lui retira sa montre, qui choquait affreusement avec l¹élégance de la robe. Environ dix minutes plus tard, Mulder et Scully arrivèrent enfin à l¹église, où tout le monde les attendait, mais ne semblèrent pas être terriblement en retard. Personne n¹était encore rentré dans l¹église et tout le monde discutait devant les portes encore fermées. Mulder se gara à une centaine de mètres. Il ne fit pourtant pas attention à la voiture devant laquelle il était. Il aurait dûŠ Ils arrivèrent devant l¹église. Scully fut l¹objet de tout les compliments. Danny Pendrell s¹approcha de sa future femme et l¹embrassa sous le regard gêné de Mulder. Il détourna les yeux. Il pu voir alors la voiture noire s¹approcher, à quelques dizaines de mètres des convives, riants et souriants. Il fut le seul à s¹en inquiéter. La voiture roulait lentement. Un des occupants baissa la vitre teintée. Il fut également le seul à voir le canon du revolver se pointé sur l¹assistance. Il fut le seul à comprendre qu¹un drame allait bientôt se dérouler sous ses yeux sans qu¹il puisse rien y faire. Scully regarda Mulder et devina que quelque chose n¹allait pas. En suivant son regard, elle aperçut elle aussi la voiture qui était maintenant à quelques mètres d¹eux et le canon du revolverŠ En une seconde, tout bascula. Un coup de feu se mit à partir, puis un autre. Mulder eut à peine le temps de réagir. Il se jeta sur Scully qui se trouvait à côté de lui et la força à se rouler à terre pour éviter les balles. Les gens présents criaient, couvrant le bruit des coups de feu, neuf en tout. Le tireur fou s¹arrêta enfin, puis la voiture repartit à toute vitesse, faisant crissée ses pneus sur l¹asphalte. Mulder attendu quelques secondes, pour s¹assurer que c¹était bien terminé, puis releva la tête. Il vit les gens autours de lui se lever, choqués, mais vivants. Puis il se retourna, entendant Scully pleurer. Il pensa aussitôt qu¹elle avait pu être blessé et s¹approcha d¹elle. Elle était couverte de sang. Mais Mulder comprit bientôt qu¹elle n¹était pas touchée. A ses côtés gisait le corps de Danny Pendrell, qu¹une des balles semblait avoir atteint en pleine poitrine. Scully le prit dans ses bras : - « Réveille toiŠ.je t¹en prisŠ » Mulder sortit son portable et composa le 911. Il regarda autours de lui : un des invités semblait avoir pris une balle dans l¹épaule, mais rien de très grave. Pas aussi grave que pour Pendrell dans tout les cas. Les sirènes de l¹ambulance retentirent quelques longues minutes plus tard. Scully tenait toujours Danny dans ses bras, qui n¹avait pas ouvert les yeux. Mulder la regardait, impuissant. Les infirmiers lui demandèrent de s¹écarter. Mulder la pris par la main et la fit reculer. Elle regarda l¹ambulancier faire un signe à son collègue en examinant PendrellŠun hochement de tête négatif. Elle laissa l¹ambulance partir, sans rien demander, puis s¹effondra en larmes dans les bras de Mulder. Mulder laissa Scully et sa mère partir pour l¹hôpital. Scully était très choquée et avait besoin de soins. Elle avait également besoin d¹entendre un véritable médecin se prononcer sur l¹état de son mari, car malgré qu¹elle le soit elle même, elle ne voulait pas y croire. Mulder la regarda partir sans un mot, puis se dirigea vers la voiture. Quelques minutes plus tard, il arriva à l¹appartement de Skinner. Celui-ci ouvrit la porte, surpris de le voir. - « Que faites-vous ici ? - Où est Krycek ? » Mulder n¹attendit pas la réponse de Skinner et entra dans l¹appartement. Krycek, menotté au radiateur, souria arrogamment : - « Un problème ? - Oh oui, y¹en a un, fit Mulder énervé, qui sont ces gens ? - Je vous l¹ai dit je ne connais pas leur identité ! - Jusqu¹où iront-ils pour protéger leur secret ? - Jusqu¹où sont-ils déjà allés ? Votre père, la s¦ur de ScullyŠ - Ils tueront ceux qui savent ? - Il ne vous tueront probablement pas, une fois mort vous seriez encore plus dangereux ! C¹est l¹agent Scully qui est en danger, et le Dr Sacks. Ils ont tout deux vu la roche, et l¹ont analysésŠ - Ils ont déjà essayé de la tuerŠ Mulder se dirigea vers Skinner et lui expliqua que Pendrell était mort. - « Le Dr Sacks est en danger, je file au centre de recherche ! - Je vous accompagne, fit Skinner » Les deux hommes sortirent, laissant Kricek seulŠ Hôpital de la pitié. Washington 11 h P.M Mulder entra dans le hall. Il ne savait pas où était Scully, alors il avait téléphoné à l¹hôpital, et on lui avait répondu qu¹elle était restée, car l¹autre personne blessé dans la fusillade était son frère, Bill. L¹hôpital était silencieux à cette heure tardive. Mulder chercha des yeux une infirmière susceptible de l¹aider. Mais il n¹y avait personne à l¹accueil, pas plus que dans les couloirs. Il détourna ses yeux vers la salle d¹attente, puis aperçu un visage familier assise, le regard dans le vide. Elle n¹avait plus sa robe de mariée, qui était couverte de sang, et portait une chemise, un pantalon et une veste en cuir. Mulder inspira profondément. Il espérait savoir quoi lui dire dans ce moment difficile. Il s¹approcha. En entendant son pas, Scully leva ses yeux rougit par le chagrin. Mulder s¹assit en face d¹elle et baissa la tête. Un lourd silence s¹installa entre eux. Y¹avait-il réellement besoin de dire quelque chose dans un moment pareil ? Il redoutait que n¹importe quoi qu¹il dise ne puisse l¹atteindre, elle qui ne disait pas un mot. - « Est-ce que ça va, demanda t¹il doucement en se rendant compte à quel point sa question était idiote ? - Disons que j¹ai connu mieux, fit-elle d¹une voix tremblanteŠ Mulder la regarda. Il ne savait pas s¹il devait lui parler de ce qui c¹était passé. Elle semblait si fragile. Elle chassa ses doutes pour lui : - « Il est mort sur le coup, lâcha t¹elle en franchissant à peine la boule qui s¹était formée dans sa gorge. » Mulder se sentit affreusement coupable, et impuissant à consoler Scully. Il ne su pas quoi dire ni faire, et cela l¹effrayait. - « Comment va ton frère, demanda t¹il ? - Il a reçu une balle dans la clavicule, mais ses jours ne sont pas en danger. Ma mère est partie avec Tara, elle était assez secouée. - Et toi ? Mulder regarda Scully dans les yeux. Elle eut le besoin soudain de se confier à quelqu¹un : - « Tu sais, j¹arrive pas encore à réaliser, déclara t¹elle au bord des larmes, je m¹imaginais ce qui ce serais passé ce soir si ça n¹étais pas arrivé etŠ » Elle s¹arrêta dans sa phrase pour reprendre son souffle. Mulder lui prit la main. - « Il va terriblement me manquer, mais c¹est horribleŠcar je viens de m¹apercevoir que j¹aurais fait une erreur Mulder - Une erreur ? - J¹étais pas prêtes pour çaŠ et en même temps, si tu savais comme je m¹en veux de penser ça maintenant qu¹il estŠmaintenant qu¹il est mortŠ - Tu n¹as pas à t¹en vouloir Scully. Tu avais déjà ces doutes avant. Et même si rien n¹était arrivé, tu penserais la même chose ce soir. - Oui, maisŠ il ne le saura jamaisŠ Scully laissa une larme coulée sur sa joue. Mulder s¹approcha et la prit dans ses bras. Elle se laissa aller à pleurer dans les bras de son partenaire. - « Qui a pu faire ça Mulder ? - Je ne sais pas, ScullyŠ ça a peut-être un rapport avec cette roche. - Quoi ? Scully releva la tête, étonnée - Le Dr Sacks a été contaminé par une sorte d¹huile noir en examinant la roche. C¹est ce qu¹ils tentent de cacher. C¹est pour ça qu¹ils tuent. - C¹est euxŠ. ? - Je ne sais pas. Scully, si on veut le savoir, il faut que je parte. Un informateur m¹a donné la destination de la valise. Il faut que je saches. » Scully dévisagea Mulder avec inquiétude : - « Mulder, si ces hommes ont déjà essayé de nous tuer, ils recommenceront. Qui sait ce qui t¹attends là-bas ! - Je sais mais il faut que je sacheŠet toi aussi. Danny le mériteŠ » Scully regarda Mulder et esquissa un sourire plein d¹amertume et d¹angoisse. Ils se levèrent puis sortirent de l¹hôpital. Mulder raccompagna Scully chez elle, avant de partir pour TunguskaŠ. Charlottesville, Virginie Le ranch de l¹ HOMME bien manucuré. Derrière une barrière en bois, l¹homme bien manucuré regardait une jeune femme à cheval. Le temps était au beau fixe, une parfaite journée pour faire du cheval. Un bruit de moteur lui fit tourner le regard. Une voiture s'approcha, s'arrêta. Un homme descendit. Le fumeur. Il s'approcha HBM: Vous n'avez pas peur des kilomètres. SM: Vous auriez le téléphone, ce serait plus facile. HBM: Je suis venu ici pour échapper au téléphone... Que se passe t-il? SM: Notre envoyé est mort. HBM: Oui, je sais. Il a été défenestré. Est-ce que ça peut nous nuire? SM: Pas du tout. La crédibilité de nos démentis est intacte. HBM: Alors qu'est-ce qui vous inquiète ? SM: Hier soir, des agents spéciaux de la CIA ont repéré qu'un homme utilisant des sauf-conduits de l'ONU avait réservé une place pour Krasnoyarsk. HBM: Cet homme, c'est qui? SM : Nous n¹avons pu encore le déterminer avec certitude, maisŠ il semblerait que cet homme réponde à la description deŠ Fox Mulder. HBM : Imbécile ! Sombre imbécile ! Il fallait faire quelque chose, il fallait empêcher ça ! SM : Après sa découverte de la roche, des hommes ont été chargée de l¹élimination de tout ceux qui l¹avait approchée. Des incompétents, qui n¹ont eu d¹autres idées brillantes que de débarquer pendant le mariage de l¹agent Scully et de tirer dans le tas. Un agent du FBI est mort, mais Mulder est bien vivant, ainsi que l¹agent Scully. Mais il n¹est pas trop tard, rien n¹est perdu ! Vous connaissez mes capacités en cas de crise. HBM : Je crains que vous ne vous rendiez pas compte de ce qui est en jeu, ni à quel niveau vous devez agir ! Il ne suffit plus de savoir atteindre une cible. Sur ce, l¹homme bien manucuré s¹éloigna, sous le regard du fumeur qui alluma une cigaretteŠ (La suite, si vous avez Tunguska en tête, vous connaissez !) 10 MOIS PLUS TARD Scully regarda le radio réveil posé sur sa table de nuit. Presque deux heures du matin. Qu¹est-ce que Mulder pouvait bien fabriquer ? Cela lui faisait drôle de se poser cette question. C¹était la première fois en cinq ans qu¹ils partageaient la même chambre d¹hôtel. Elle était finalement contente de ne pas participer à ce séminaire auquel ils devaient se rendre initialement. Cette histoire de papillons humains ne l¹inspirait pas énormément mais c¹était l¹occasion de faire un break, avec MulderŠ L¹idée de partager la même chambre l¹avait d¹abord rendue méfiante, puis finalement, cela ne lui avait pas déplu. Malgré cela, elle se surprit à penser à Danny. Elle y pensait moins souvent depuis un certain temps. Elle se demanda où en serait leur couple à l¹heure actuelle. Un pas dans le couloir la sortit de sa pensée. Mulder ouvra la porte et entra : SCULLY : Alors où étais-tu passé, fit elle ? MULDER : Tu m¹attendais ? Mulder fit un grand sourire à Scully, qui fit une moue désespérée. MULDER : Le gamin, le fils du gars qui a disparu, il a été attaqué chez lui cette nuit par une créature aux yeux rouges. Tout en parlant, Mulder entreprit de se déshabiller, sous le regard quelque peu gêné de Scully. SCULLY : Aux yeux rougesŠ ? MULDER : Technique primitive d¹élimination ! La mère s¹est retrouvée enfermé dehors pendant que son fils était poursuivi dans la maisonŠ SCULLY : Tu es en train d¹en faire une affaire non classéesŠ MULDER : Donc il faudra qu¹on y aille demain. SCULLY : Tu crois vraiment à cette histoire ? MULDER : Ca t¹étonne de moi ? SCULLY : Non, mais j¹ose espérée quelques fois que tu puisses avoir une pensée rationnelle. La phrase de Scully fit sourire Mulder. Il s¹arrêta au caleçon au grand soulagement de Scully, et vint prendre place dans son lit, car même s¹ils partageaient la même chambre, ils avaient tout de même pris deux lits séparés. Il jeta un coup d¹¦il à sa collègue. Il ne l¹avait encore jamais vu en nuisette. Elle était ravissante. Une fois la lumière éteinte, il entendit Scully se retourner pour lui faire face. Il rouvrit les yeux. La lueur de Lune et l¹éclairage de la rue laissait filtrer un peu de luminosité dans la chambre. Il vit Scully, le regard dans le vague. MULDER : A quoi tu pense ? Scully regarda Mulder, assez surprise : SCULLY : OhŠ à rien de particulier. MULDER : HumhumŠ SCULLY : Tout à l¹heure, je pensais à Danny MULDER : Il te manque ? SCULLY : J¹y pense moins souvent. NonŠje me demandais juste où on en serait aujourd¹hui si on s¹était mariéŠ MULDER : Tu pense que tu serais restée ? SCULLY : Je ne sais pasŠ Je pense pas que ça aurait beaucoup duré. Mulder voulait poser une question à Scully mais ne savait pas trop comment s¹y prendre : MULDER : Il y a quelque chose que tu ne m¹as jamais dit ScullyŠ SCULLY : Quoi ? demanda t¹elle étonnée MULDER : Pour quelle raison tu pensais faire une erreur ? Scully se sentit piégée par cette question inattendue. Elle hésita : SCULLY : EuhŠ eh bien, je sais pas, j¹avais un mauvais pressentiment ? Et, euhŠ je ne savais pas trop si j¹étais prêteŠ MULDER : HummhumŠ Scully regarda Mulder dans les yeux. Elle réalisa qu¹elle aurait peut-être du lui dire il y a longtemps : SCULLY : Je ne savais pas si je faisais le bon choix ! MULDER: En te mariant ? SCULLY : En l¹épousant lui ! Scully détourna son regard, consciente qu¹elle en avait peut-être trop dit. Mulder fut surpris des confessions de sa partenaire. Un silence qui parut durer un siècle s¹installa. MULDER : TuŠ.tu hésitaisŠa cause deŠmoi ? Scully pinça ses lèvres. Comment répondre à cette question ? Elle tourna la tête de nouveau, pour faire face à Mulder, et hocha la tête en signe de oui. Mulder la regarda, ahuri. Puis il finit par sourire. Scully était atrocement mal à l¹aise. Mulder reprit soudain tout son sérieux : MULDER : EtŠsi c¹était aujourd¹hui,Štu hésiterais encore ? Scully regarda Mulder dans les yeux. Elle ne savait plus quoi répondre. Une idée folle lui traversa la tête, folle car elle ne savait pas qu¹elle serait la réaction de Mulder. Sans un mot, elle se leva et s¹approcha de lui, tout en le regardant dans les yeux. Elle grimpa sur le lit pour venir se placer juste au dessus de lui. Mulder la laissa faire, séduit par cette initiative inattendue. Puis, sans parler, elle approcha son visage du sien. Ses lèvres touchèrent les siennes. Elle l¹embrassa doucement. Mulder passa sa main dans ses cheveux puis la laissa glisser le long de son corps, jusqu¹à sa taille. Tout en continuant de l¹embrasser, il la fit basculer sur le lit pour se retrouver au dessus d¹elle. Il l¹embrassa dans le cou, tout en la caressant, découvrant pour la première fois ce corps dont il avait tant rêvé. Il baissa une à une les bretelles de sa nuisette, en caressant ses épaules. Scully laissa aller ses mains sur le torse de son amant. Elle ferma les yeux, appréciant ce moment où elle allait enfin se donner à celui qu¹elle aimaitŠ OUBLIEZ PAS LA NOTE !!!!!!!!!!!!!!