Auteur: Lillian E-mail: lillian-yaya@club-internet.fr Avertissement: PG, R Mots clefs: Orage, MSR RÈsumÈ: Ah Ah!! Suspens! Disclaimer: Le spersonnages de Mulder et Scully ne m'appartiennent malheureusement pas (snif!) et je les ai juste empruntÈs pour satisfaire mon imagnation dÈbordante, surtout quand il s'agit de nos deux chÈris. Dans tous les cas, CC, si jamais un X-Phile trop gÈnÈreux m'envoie un chËque, je le ferai suivre, promis! Avertissements: Totalement dÈconseillÈ aux NOROMOS, pour cause de scËnes de tendresse explicites! Et pour les autres, soyez indulgents, c'est une de mes premiËres fanfics! Comme on dit: Enjoy !!!! NUIT D'ORAGE Mulder chercha dans sa poche les clefs du motel, et entra dans la petite chambre sans l’cher la main de sa partenaire. "- Viens, Scully. On va se rÈchauffer." Tremblante de froid, ell e hocha la tÍte en silence. Dehors, la puie battante faisait claquer les volets, et les rafales de vents secouaient les branches des arbres. Ils pÈnÈtrËrent dans la piËce sombre, et Mulder alluma la lumiËre. Scully l’cha sa main et vint se mettre au milieu de la chambre. Son partenaire ouvrit sa valise . Il en sortit un tee-shirt et un pantalon de survÍtement, qu'il lui tendit. La jeune femme prit les affaires en frissonant, puis se dirigea vers la salle de bain. Profitant de son absence, Mulder se changea rapidement ý son tour. " SaletÈ d'orage!" pensa-t-il. La foudre avait frappÈ un arbre qui Ètait tombÈ en travers de la route, ý un kilomËtre du motel. Les deux agents avaient donc ÈtÈ forcÈs de finir ý pied, sous des trombes d'eau et le vent qui soufflait en rafales. Et Scully qui ne portait qu'un dÈbardeur sous son pull... Elle avait ÈtÈ trempÈe en moins de quelques instants. La porte de la salle de bain s'ouvrit, tirant Mulder de ses pensÈes. La jeune femme en sortit. A prÈsent, elle Ètait sËche, mais ses dents claquaient encore. " MoralitÈ: un km n'est pas long, sauf si on doit le faire ý pied sous un orage," essaya-t-elle de plaisanter. Mulder lui rendit son sourire, et s'approcha d'elle. Elle frissona. " Tu as encore froid." Ce n'Ètait pas une question. "Viens lý" Il la prit dans ses bras, et frictionna doucement son dos. Sentant qu'elle ne se rÈchauffait pas, il proposa: " On va se mettre au lit." Comme elle hÈsitait, il lui prit la main et la tira vers lui. " Scully, tu es complËtement gelÈe. Je t'assure que je ne profiterais pas de la situation," plaisanta-t-il. Elle sourit ý son tour, et se laissa glisser dans les couvertures. Mulder passa un bras sous sa taille, et l'attira ý nouveau contre lui. La jeune femme enfouit la tÍte dans sa poitrine, et murmura : " Merci, je suis frigorifiÈe." Son ami ne rÈpondit pas, et la serra plus fort. **************************************** Elle sent si bon... MÍme aprËs une douche fo rcÈe, elle sent si bon... Mulder, arrÍte! Elle est gelÈe, et c'est la seule et unique raison pour laquelle elle est dans le mÍme lit que toi, compris? Elle a levÈ son visage vers moi et m'a dit "merci". Elle est si belle. J'aimerais me perdre dans ses grands yeux bleus. De rien, mon rayon de soleil. Je te dois bien Áa. Et puis, tu sais, te serrer fort contre moi, te sentir si prËs, Áa n'a rien d'une corvÈe. Si j'osais, je le ferais plus souvent... Fox William Mulder, arrÍte Áa sur le champ! Pense ý autre chose, je sais pas, moi, la pluie... Sa taille est fine sous mes doigts, et son souffle chaud s'Ècrase sur ma poitrine. Je crois que je ne l'avais jamais eue si prËs, si longtemps, et dans ce genre de circonstances. Toujours quelque chose qui arriveau mauvais endroit, au mauvais moment. La derniËre fois, c'Ètait une abeille. Mais ce soir, il y a elle, Dana Scully, moi et l'orage qui tambourine ý nos fenÍtres. On est seuls au monde. Oui, elle est avant tout ma partenaire, ma meilleure amie. Sšrement la seule chose qui me rend ý peu prËs sensÈ, ma chance sur un milliard d'Ítre "humain". Mais en plus de cette relation, il y en a une autre. J'essaye de la rÈfrÈner depuis quelques temps dÈjý, mais je sens que j'Èprouve pour Scully plus qu'une profonde amitiÈ. Et ce soir, perdu au fond de ce lit avec elle serrÈe contre moi, je doute de pouvoir la lui cacher trËs longtemps. Ce soir, je voudrais juste un baiser, juste un. ***************************** " Ca va mieux ?" demanda Mulder. " Oui. Merci." Le jeune homme baissa le regard. Avec tendresse, il remit une mËche rousse ý sa place, derriËre l'oreille; puis il caressa doucement sa joue qui reprennait des couleurs. Scully lui sourit et ferma les yeux. ****************************** Je me sens bien, maintenant. Je n'ai plus froid. Tu m e serres si fort contre toi que je pense que je n'aurais mÍme pas besoin de couvertures. Finalement, ce jogging glacial sous la pluie n'a pas eu que des mauvais cÙtÈs. Si je n'Ètais pas rentrÈe trempÈe jusqu'aux os, tu ne m'aurais pas proposÈ de me rechauffer dans ton lit, avec toi. Oui, Áa va mieux. Je me sens mÍme merveilleusement bien. J'adore quand tu remets mes cheveux en place, ta main est chaude sur ma joue. Je lis dans tes yeux. Quelques fois, tu as envie de le faire, sans raison particuliËre, juste comme Áa. Mais une sorte de pšdeur t'en empÍche. De quoi as-tu peur? D'un Èventuel non? Mulder, tu me connais mieux que personne. Tu sais bien que nos sentiments sont rÈciproques. MÍmes les plus rÈcents. Notre relation a ÈvoluÈ au-delý de l'amitiÈ et de la complicitÈ, tu le sais aussi bien que moi. A ce moment-lý, me dirais-tu, pourquoi ai-je hÈsitÈ, tout ý l'heure, quand tu m'a proposÈ une place entre tes draps? Je ne le sais pas moi-mÍme. Peut-Ítre la peur que tout nous Èchappe. J' adore ton odeur. J'adore Ítre comme Áa, la tÍte enfouie dans ta poitrine. Les battements de ton coeur, calmes, rÈguliers, me rassurent, me donnent l'impression que nous sommes deux naufragÈs sur une Óle dÈserte. Seuls au monde. J'ai envie d'un baiser. ********************************** Elle a levÈ sa tÍte de ma poitrine, et me fixe de ses grands yeux bleus. Ses prunelles me disent quelque chose, et je crois comprendre ce qu'elles veulent. J'ai toujours su lire dans ses yeux. Mais ce soir, jene suis plus si sšr de moi. Ce n'est peut-Ítre que le reflet de mes propres envies. Mais plus je la regarde, plus j'ai la conviction que ce n'est pas mon imagination. Alors je tente le tout pour le tout. J'approche mes lËvres des siennes. Elles sont douces et chaudes, comme je les avaient imaginÈes. Elle me rend tendrement mon baiser. Je n'avais donc pas tout inventÈ. *********************************** Il a comprit. Son visage s'est avancÈe vers moi, ses yeux d'un vert intense ont plongÈ dans les miens. En me regardant ainsi, tu cherchais ý dÈceler le moindre signe de refus ou d'inquiËtude. Ca t'aurais coupÈ net, je le sais. Mais j'en avais autant envie que toi, Mulder. Tes lËvres effleurent les miennes, puis se posent dÈlicatement. Ce baiser est doux, si doux... ********************************** Leurs lËvres se sÈparËrent aprËs un moment, mais leurs regards restaient accrochÈs l'un ý l'autre. Plus que jamais, leurs yeux communiquaient bien au-delý des paroles. Mais il y avait quelque chose qu'ils devraient se dire de vive voix, ils le savaient tous les deux. Mulder enfouit son visage dans les doux cheveux roux de sa partenaire, puis murmura trois mots ý son oreille. Scully sourit, de ce sourire qu'elle ne reservait qu'ý lui. " Je t'aime aussi." FIN